«Je trouve qu'il y en a qui ont la tête qui a bien gonflé. Va falloir la leur dégonfler», assénait le président de Montpellier Louis Nicollin, au sujet de certains joueurs coupables de dilettantisme, après le Trophée des Champions. Après avoir laissé ce titre à l'OL (2-2, 2-4 tab), le MHSC s'inclinait ensuite face à l'Espanyol Barcelone en amical (0-2).
A trois jours de la reprise du championnat de France, Loulou et l'entraîneur René Girard ont fait part de leurs attentes pour la saison à venir. La titre de champion l'an dernier semble clairement avoir revu leurs exigences à la hausse...
Un nouvel exploit en championnat ?
Le technicien héraultais n'a pas l'intention de joueur le milieu de tableau, comme annoncé en début de saison dernière. La victoire aussi inattendue que méritée des siens en championnat lui a donné des idées. Faire mieux non, mais faire aussi bien, ça sonne doux à l'oreille.
«Faire mieux, ce ne sera pas possible. Faire aussi bien par contre, on peut. Après, on sait que quand on est champion sortant, on est attendu partout. A nous de nous adapter à cette pression un peu plus importante. (...) On a fait un truc fantastique la saison dernière et je ne vois pas pourquoi aujourd'hui on se poserait des questions. On doit continuer dans l'état d'esprit dans lequel on était», a-t-il expliqué à Sport24.
La Ligue des Champions ne sera pas prise à la légère
En plus du championnat, une autre compétition va entrer dans le quotidien des joueurs de la Paillade : la Ligue des Champions. «On aura aussi une compétition qui va se rajouter, la Ligue des Champions, qui va être quelque chose de fabuleux. On sait que ça va nous charger le calendrier, mais c'est comme ça, on l'aborde sans peur, on ne va pas laisser une autre équipe la jouer», souligne Girard.
Même son de cloche du côté de Loulou Nicollin : les Montpelliérains ont le devoir de bien figurer sur la scène européenne. Chose difficile pour les clubs peu habitués. Pour rappel, Lille, l'an dernier, champion sortant de L1, a fini dernier de sa poule derrière le club turc de Trabzonspor.
«L'entendre (la musique de la C1) à la Mosson… c'est un rêve. (...) J'estime que, vu les joueurs qu'on a recrutés et les sommes qu'on a mises sur la table pour garder certains, on devrait se qualifier. Maintenant, si on ne se qualifie pas, on ne va pas mourir.» Heureusement, car mener de front les deux compétitions s'annonce délicat.
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