18 août 2011, le Real Madrid s'incline face au FC Barcelone (2-3) qui remporte la Supercoupe d'Espagne, après le match nul concédé quelques jours plus tôt dans la capitale (2-2). Excédé, José Mourinho en vient aux mains et enfonce son doigt dans l'oeil de Tito Vilanova, alors adjoint de Pep Guardiola. Depuis l'eau a coulé sous les ponts et le «Special One» regrette.
«Je n'aurais pas dû»
Avec le départ de Guardiola du Barça, Mourinho a perdu l'un de ses sujets de moquerie privilégié. L'arrivée aux commandes de Vilanova suit un tout autre chemin, même si leur idylle n'avait pas commencé sous les meilleurs auspices. Un an après, le «Mou» présente ses plus plates excuses.
«Je n'aurais pas dû faire ce que j'ai fait. C'est évident», a assuré le Portugais en conférence de presse. «Je travaille beaucoup avec mes joueurs sur ce point précis, le contrôle des émotions, ne penser qu'à jouer et à bien travailler. Celui qui s'est trompé à ce moment-là , c'est moi», reprend-il.
«Pas de problèmes» entre le Mou et Tito
Sa relation avec Vilanova apparait diamétralement opposée de celle qu'il entretenait avec Guardiola. «Comme l'a dit Tito il y a quelques semaines, l'image restera à jamais. Entre lui et moi, il n'y a pas de problèmes», a confié Mourinho. Une déclaration surprenante au vu de son estime pour le rival catalan. «Il faut faire en sorte qu'il ne se passe plus quelque chose de ce genre», a conclu le Lusitanien.
Condamné à deux matchs de suspension pour son geste, Mourinho a finalement été gracié, tout comme Vilanova, qui devait purger un match ferme pour avoir giflé le Portugais en représailles. A l'approche de la Supercoupe d'Espagne qui verra s'affronter les deux rivaux les 23 et 29 août prochains, la tension semble s'apaiser. Cela va-t-il durer ?
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