le 10/08/2012 à 10h32

L1 : les sponsors arrivent au triple galop sur les fesses des joueurs

Belhanda aura aussi de la pub derrière son short cette saison.
Pour la première fois en L1, la restriction sur la surface publicitaire n'est plus en vigueur. Montpellier s'apprête d'ailleurs à en floquer un sur le dos de ses shorts. Où comment transformer les joueurs en panneaux publicitaires…

Cette décision aurait pu faire le bonheur de Dijon la saison passée. Le club bourguignon avait apposé deux logos d'associations caritatives et dépassé les 1.250 cm² de surface publicitaire autorisés par la Ligue. Pour un excès de noblesse, Dijon avait dû retirer l'un des deux logos sous peine d'écoper de 5.000 € d'amende.

La fin des restrictions

La Ligue de Football Professionnel (LFP) a accepté pendant l'Euro de mettre un terme aux restrictions publicitaires qui existaient. «Les restrictions sur le nombre, la taille et la place des sponsors sur les équipements de joueurs ont été annulées par le Conseil d'administration de la LFP fin juin, à la demande des clubs», a-t-elle indiqué. Les tuniques peuvent désormais afficher plus de 6 sponsors sur plus de 1.250cm², et sur les dos de short, zone jusqu'alors interdite.

Montpellier se lance le premier

Les nombreuses marques publicitaires sur le torse, le dos ou les bras faisaient déjà tourner la tête, il faudra également regarder les dos de short, autrement dit les fesses des joueurs, à présent. Montpellier est le premier à s'illustrer, après avoir conclu un accord avec le label du groupe de rap français Sexion d'Assaut, Wati B. Les regards des supportrices pourront désormais se poser en toute légitimité sur les fesses des joueurs.

En dépit de toute décence, cette loi fera le bonheur des diverses trésoreries de Ligue 1. «Nécessité fait loi», reconnaît Philippe Diallo, secrétaire général de l'UCPF, le syndicat des présidents de clubs, dans les colonnes de L'Equipe. «Les budgets des grands sponsors sont à la baisse. Il fallait laisser à chaque club le choix de s'ouvrir à des partenaires moins riches mais plus nombreux pour assurer son budget sponsoring», explique-t-il.

Avec l'apparition de nouveaux sponsors sur des zones jusqu'alors interdites aux publicitaires, les joueurs sont en passe de devenir des panneux de pub, à ne plus savoir où donner de la tête. Et Montpellier ne fera pas exception, Nancy serait proche de franchir le pas. En attendant les autres.

Selon vous, est-ce une bonne chose d'autoriser plus de publicités sur les équipements des joueurs ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...

Par Maxime Deloffre, le 10/08/2012 à 10h32
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