Aligné sur le banc samedi face à Sunderland (0-0), Olivier Giroud a finalement fêté ses débuts en Premier League en seconde période lors de son entrée en jeu à la place de Lukas Podolski à la 64e minute. Un coaching qui aurait pu être gagnant pour Arsène Wenger. Bien servi plein axe par Santiago Cazorla, l'international français s'est finalement précipité et n'a pas su concrétiser cette occasion en or d'offrir la victoire à sa nouvelle équipe.
«Sur ce coup-là , il avait le temps», déplore Wenger. L'ancien Montpelliérain ne compte toutefois pas gamberger et reste optimiste. «Le coach m'a dit de ne pas me prendre la tête. A Montpellier, je n'avais pas non plus marqué pour mes débuts. Donc, je ne me fais pas de souci. Des occasions, ici, j'en aurai», a-t-il confié à L'Equipe. La pression est toutefois importante sur les épaules de Giroud, qui doit rapidement faire oublier Robin van Persie, parti à Manchester United.
Giroud aurait «dû être le héros de la soirée»
Le manager des Gunners n'est d'ailleurs pas déçu de l'apport dans le jeu de sa recrue estivale. «Dès qu'il est rentré, on a senti qu'il avait de la présence. Cela va venir pour lui», relativise Wenger au micro de Canal+ Sport. Bien décidé à se faire un nom au sein du club londonien, Giroud estime toutefois ne pas vouloir remplacer RVP et ne pas se mettre cette pression pour ne pas «jouer avec le frein à main».
Certes, ce n'est qu'un premier match et Giroud aura sa chance lors des prochaines journées, mais il devra rapidement marquer pour se mettre en confiance et avoir les supporters de son côté. Avec cette occasion, la tâche aurait pu être légèrement plus facile. «En étant un peu plus sévère, il n'aurait pas pu mais dû être le héros de la soirée», a tout de même lâché Wenger.
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