Mourinho vs Sergio Ramos, nouvel épisode. On le sait, l'entraîneur madrilène et l'international espagnol ne sont pas les meilleurs amis du monde. Mais leur dernier accrochage a pris une forme plutôt insolite : une photo prise dimanche lors du match du Real contre La Corogne (5-1) et publiée ce mardi matin par le quotidien Marca montre Sergio Ramos portant durant la deuxième période un maillot de son coéquipier Mesut Özil glissé sous le sien.
Jusque-là , rien de scandaleux. Sauf que le meneur de jeu allemand avait été remplacé à la mi-temps par Kaká. Il est donc aisé d'interpréter le geste de Ramos comme la marque de son désaccord avec le choix du Special One.
Özil au coeur du problème
L'idée de l'ancien Sévillan était de dédier un but à son coéquipier. Un Mesut Özil dont le manque de professionnalisme est actuellement pointé du doigt par la presse madrilène, ce qui avait d'ailleurs obligé le meneur de jeu allemand à publier il y a quelques jours le message suivant sur sa page Facebook : «La rumeur selon laquelle je sors fréquemment n'est pas vraie ! Depuis le début de la saison, je ne suis quasiment jamais sorti. Je m'entraîne et je travaille de manière professionnelle.»
Dans ce contexte, son remplacement à la pause contre La Corogne sonne comme une sanction. En exprimant son désaccord de façon aussi marquée, Sergio Ramos aura une nouvelle fois contesté l'autorité de son entraîneur.
Le Barça intéressé ?
Jusqu'à quand cette situation peut-elle durer ? S'il affirme avoir «le Real dans le sang», le défenseur de 26 ans ne se satisfera pas longtemps de son nouveau statut, lui que Mourinho avait laissé sur le banc contre Manchester City en C1, avant de le replacer dimanche à un poste de latéral droit dont il ne veut plus.
Manchester City ou Chelsea voudraient profiter de la situation pour attirer le joueur de la Roja. Mais une rumeur plus folle circule : le Barça songerait également à lui faire une proposition. Interrogé par ESPN sur le sujet la semaine dernière, le président catalan Sandro Rosell s'était fendu d'une réponse sibylline : «Il ne faut jamais dire jamais...»
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