le 11/10/2012 à 17h56

Rennes : le fils Pinault met les joueurs devant leurs responsabilités

F.-H. Pinault déplore l'attitude de certains joueurs
Les années passent et le Stade Rennais ne parvient toujours pas à gagner le moindre trophée. Si certains estiment que le problème provient de la frilosité financière de François Pinault, le fils de l'actionnaire avance une autre explication…

Pourquoi le Stade Rennais n'a-t-il toujours pas gagné le moindre titre depuis la prise de pouvoir de François Pinault en 1998 ? Alors que la puissance financière de son actionnaire – troisième fortune française – pourrait lui permettre de se hisser au niveau des meilleurs si celui-ci acceptait d'injecter «un peu» de son argent personnel, son fils estime que le problème est ailleurs.

Le comportement des joueurs agace profondément Pinault

Dans un livre à paraître samedi, François-Henri Pinault, a en effet pointé du doigt l'attitude de certains joueurs. Son père «ne supporte pas que le comportement des joueurs ne soit pas à la hauteur de nos couleurs. C'est insupportable. Ce genre d'attitude met mon père dans une transe incroyable. J'ai expliqué aux joueurs qu'ils avaient le droit de perdre des matchs. Leur investissement doit cependant être irréprochable» , a râlé le fils Pinault, sans nommer les joueurs incriminés.

Si Montpellier a réussi «sans» argent, pourquoi pas Rennes ?

Selon lui, le club breton n'a pas encore gagné le moindre titre à cause d'un blocage psychologique et estime que son père et lui ont été «trop complaisants avec le Stade Rennais à cause de notre amour du football. Nous ne sommes pas aussi lâches avec nos autres entreprises !»

Supporters et observateurs regrettent régulièrement la frilosité financière de Pinault. Mais après tout, Lille, Bordeaux et surtout Montpellier ont bien réussi à remporter le championnat sans disposer de moyens colossaux. Alors pourquoi pas Rennes ?

Le manque d'argent investi par l'actionnaire est-il la principale explication des résultats décevants de Rennes ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…

Par Nicolas Lagavardan, le 11/10/2012 à 17h56
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