Face au Japon vendredi soir (0-1), la ligne d'attaque de l'équipe de France a su se procurer des occasions mais n'a pas été à la hauteur en termes d'efficacité. Si la critique fait partie intégrante du métier de footballeur, Jérémy Ménez a visiblement du mal à l'admettre.
Ménez pas fan de la critique
«Les reproches ne m'atteignent pas du tout. Les reproches à mon encontre sont injustifiés. Mon jeu, c'est de prendre des risques. Il y a forcément un peu de déchet. Sinon, je serais Ballon d'Or» , a-t-il lancé en conférence de presse quand un journaliste lui a demandé s'il ne devrait pas parfois jouer plus souvent en première intention plutôt que de chercher systématiquement à aller dribbler jusqu'à la surface adverse, au risque de finir par s'empêtrer.
«C'est mon rôle, j'essaie de donner de bons ballons. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas» , a-t-il ajouté. Espérons que cela marchera face à l'Espagne… Pas vraiment du genre à se remettre en question, l'attaquant parisien admet toutefois qu'il manque «peut-être un peu de régularité» dans ses performances avec l'équipe de France.
2 buts seulement en 18 sélections
Mais Ménez a une explication à cela : «J'en ai parlé avec le coach : je joue devant à Paris et à droite chez les Bleus. Ce n'est pas facile» , s'est-il défendu, affirmant par ailleurs que ses entraîneurs étaient satisfaits de son rendement. Depuis le début de la saison, l'ancien Sochalien a marqué un but en 11 matchs, toutes compétitions confondues. A peine mieux en Bleu, avec 2 buts en 18 sélections. S'il n'a jamais été un serial-buteur, nul doute que ses entraîneurs ne seraient pas contre un petit supplément en la matière…
Ménez a-t-il raison d'être pleinement satisfait de ses performances ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…