le 15/10/2012 à 16h23

Fabregas, l'électron libre de l'équipe d'Espagne

Fabregas devrait une nouvelle fois être aligné en attaque mardi soir
Le milieu de terrain du FC Barcelone Cesc Fabregas devrait à nouveau occuper la pointe de l'attaque espagnole face aux Bleus. Une reconversion qui a fini par convaincre les plus sceptiques, et qui devrait poser bien des problèmes à la défense française…

Que faire quand on dispose de trop de milieux talentueux ? Réponse : les mettre en attaque. C'est l'idée qu'a eue le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque avec Cesc Fabregas. Barré dans l'entrejeu par la présence de Xabi Alonso, Xavi, Sergio Busquets ou Andrés Iniesta, le joueur blaugrana est aujourd'hui le choix numéro un de son coach au poste d'avant-centre. Adoptée par défaut, cette solution se révèle aujourd'hui payante.

Testé durant l'Euro

Au départ, c'est un concours de circonstances qui a conduit le sélectionneur espagnol à opter pour cette stratégie. David Villa gravement blessé avant l'Euro, l'ancien coach du Real ne pouvait plus compter que sur un Fernando Torres à côté de la plaque à Chelsea ou un Roberto Soldado convenant mal au jeu court de ses partenaires.

C'est donc Fabregas qui s'est retrouvé titulaire pour le premier match de l'Espagne à l'Euro contre l'Italie. Ce soir-là, Casillas et sa bande ne font que match nul (1-1) mais l'ancien Gunner marque. Depuis, ce système de jeu a presque toujours été reconduit, notamment en finale de la compétition face à la Squadra Azzurra (4-0) ou lors du dernier match de la Roja vendredi contre la Biélorussie (0-4) en éliminatoires du Mondial 2014.

Au service des ailiers

S'il n'a pas la vitesse et le jeu en profondeur d'un Torres, Fabregas compense par une conservation de balle et une vision de jeu qui lui permettent, s'il ne fait pas la décision lui-même, de mettre ses ailiers sur orbite. «Face aux trois défenseurs biélorusses, vendredi, je voulais être en retrait pour que d'autres joueurs comme Pedro ou Villa puissent utiliser l'espace» , analysait ainsi le joueur de 25 ans après le succès des siens à Minsk. Le déroulement du match lui a donné raison puisque Pedro a inscrit un triplé.

Avec son "faux 9" ou son «neuf et demi» , appelez-le comme bon vous semble, l'Espagne a en tout cas réussi à dominer la planète football sans avoir besoin d'un avant-centre de renom. Une première depuis… l'équipe de France 1998.

Et vous, pensez-vous que Fabregas constitue la meilleure solution pour l'Espagne en attaque ? Comment défendre sur un "faux 9" ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.

Par Julien Demets, le 15/10/2012 à 16h23
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