Le flou entoure Juninho depuis ce matin. Alors que le journal L'Equipe et Eurosport annonçaient ces dernières heures que le Tribunal des sports brésilien a infligé une suspension de deux ans au milieu de Vasco de Gama pour ne pas avoir respecté la procédure de contrôle antidopage le 23 septembre dernier, la sentence n'aurait en réalité pas encore été prononcée.
Pour rappel, le Brésilien avait été tiré au sort après le match de championnat contre Ponte Preta (0-0). Il était alors passé par son vestiaire avant de se soumettre au test antidopage, ce qui est formellement interdit. Pour cela, l'ancien Lyonnais risque jusqu'à deux ans de suspension, ce qui signerait la fin de sa carrière professionnelle.
Fin de carrière pour Juninho ?
Mais pour le procureur de la Cour supérieure de justice sportive Paul Schmitt, Juninho ainsi que Juan (Santos) et Ricardo Berna (Fluminense) qui n'ont pas respecté eux non plus le protocole, ne devraient pas subir une sanction aussi lourde. «Ils ont en effet violé une règle avant de se soustraire à l'examen comme prévu. Ce sera aux commissaires de juger mais je ne crois pas à une suspension de deux ans» , a-t-il jugé.
«Pour nous, cette règle, c'est du jamais vu. Il se passe beaucoup de choses à la fin d'un match, mais c'est au joueur et au club de veiller à ce que tout soit respecté selon le protocole mis en place. Toutefois, on sait aussi que la FIFA ne laissera passer aucune complaisance sur les infractions aux lois anti-dopage» , a-t-il expliqué. Alors que certains médias affirment que la sentence est déjà tombée, le verdict ne devrait être rendu que vendredi. A suivre…
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