Hugo Lloris a rassuré tout le monde face à l'Espagne (1-1), mardi, lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Et c'était pourtant loin d'être gagné tant le portier tricolore s'était montré fébrile quelques jours plus tôt lors de la défaite contre le Japon (0-1). Auteur de maladresses inhabituelles chez lui, le gardien de Tottenham inquiétait. Il a remis les pendules à l'heure contre les Espagnols avec un penalty repoussé et des parades déterminantes.
Une prestation appréciée par Andre Villas-Boas, qui ne lui accorde pas toute sa confiance depuis son arrivée à Londres. «Hugo est en forme. Il a été brillant cette semaine avec l'équipe de France» , a déclaré le technicien portugais. Malgré seulement trois matchs joués en club depuis le début de la saison, toutes compétitions confondues, Lloris a prouvé qu'il n'avait rien perdu de ses qualités qui en font l'un des meilleurs d'Europe à son poste.
A. Villas-Boas - «la compétition continue»
Suffisant pour s'offrir une place de numéro un au sein du club londonien ? Pas vraiment à en croire Villas-Boas, qui continue de faire jouer la concurrence. «Nous voyons toujours Brad (Friedel) comme le numéro un. Il a été incroyable pour nous. Hugo l'a été de la même manière lorsqu'il a joué pour nous. Donc la compétition continue entre les deux» , a déclaré l'ancien coach de Chelsea et Porto.
Autant dire que la partie n'est pas encore gagnée pour l'ancien Lyonnais qui va devoir continuer à se battre contre le gardien américain de 41 ans. Le doute est toutefois peut-être en train de s'installer dans la tête de Villas-Boas, puisque si ses propos laissent penser que Lloris pourrait débuter sur le banc contre Chelsea, samedi, il ne prendra sa décision que ce vendredi après la séance d'entraînement.
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