Lors de ses deux premières saisons à Marseille, Loïc Rémy a su répondre aux attentes placées en lui, avec notamment 27 buts inscrits en championnat. Alors qu'André-Pierre-Gignac était dans le même temps inexistant, l'ancien Lyonnais était considéré comme le meilleur attaquant du club, au point d'attirer l'attention de Tottenham.
Labrune a «perdu sur tous les tableaux»
Mais l'international français, qui aurait pu saisir l'occasion pour s'envoler vers la Premier League, avait rapidement annoncé vouloir rester dans la cité phocéenne. Malheureusement pour lui, une blessure l'a privé d l'Euro 2012 et depuis, Rémy n'a pas réussi à retrouver son meilleur niveau. «Nous avons privilégié l'aspect sportif en ne vendant pas Rémy, alors qu'il y avait une offre très attractive de Tottenham. Au final, nous avons perdu sur tous les tableaux» , a regretté le président de l'OM Vincent Labrune.
Rémy et le monde impitoyable du football
Un discours qu'a moyennement apprécié l'attaquant marseillais qui aurait sans doute aimé un peu plus de sollicitude. «S'il y avait eu une somme de 20 millions d'euros, le président aurait été très content. C'est ingrat mais c'est comme ça. Il ne faut pas faire de sentiment. Dans ce milieu, personne ne se fait de cadeau. Il n'y a pas de pitié» , a répondu Rémy sur RMC.
Son départ n'est peut-être que partie remise. Avec la blessure contractée dimanche soir par Gignac, l'ex-Niçois risque de voir son temps de jeu augmenter et son efficacité revenir. Et dans quelques semaines, il sera peut-être désormais difficile de le retenir…
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