Le match nul ramené de Schalke 04 (2-2) avait relancé l'espoir un peu fou de voir Montpellier se mêler à la lutte pour la qualification. Mais en s'inclinant à la Mosson face à l'Olympiakos (1-2) mercredi soir lors de la 3e journée, le champion de France a abandonné quasi tout espoir d'accéder aux 8es de finales de la Ligue des Champions.
Belhanda ne cherche pas d'excuse
Ce revers concédé face à l'adversaire le plus abordable du groupe laisse même à penser que les Héraultais sont désormais promis à la quatrième place, à moins d'aller s'imposer en Grèce lors de la prochaine journée. Cette défaite est logiquement vécue comme un gros coup de massue par les coéquipiers de Younès Belhanda.
«On joue cinquante minutes, une heure, une heure dix... Mais quand on comprendra que le match c'est 90 minutes voire un peu plus, on pourra gagner» , a râlé l'international marocain après la rencontre. S'il s'est montré très déçu, son entraîneur René Girard a pris encore moins de gants pour qualifier la performance de son équipe.
R. Girard – «je leur en veux»
«Depuis le début de la saison, on rencontre toujours les mêmes problèmes. J'attends d'eux rigueur, détermination, concentration. Or, sur les deux buts, il n'y a rien de tout ça» , a-t-il râlé. «Si je leur en veux ? Je m'en veux à moi-même aussi, c'est peut-être moi qui fais les mauvais choix. Mais oui je leur en veux parce que le football est fait de réflexion et je ne pense pas que mon ressenti soit le leur» , a confié Girard.
Quel est le problème de Montpellier, tellement en réussite la saison passée et désormais méconnaissable, en particulier en championnat (16e avec 8 points) ? S'il serait difficile de le résumer en trois lignes, il ne manque peut-être pas grand-chose aux Héraultais - pour retrouver une spirale positive - qui ont par exemple ouvert le score lors de leurs trois matchs de Ligue des Champions, face à Arsenal, Schalke et l'Olympiakos. Sans doute un motif d'encouragement sur lequel s'appuyer…
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