Arrivé à l'été 2011 au Paris Saint-Germain, Javier Pastore n'a pas encore totalement répondu aux attentes. Auteur d'une première saison honorable - surtout lors des premiers mois - avec 16 buts inscrits en 43 matchs, toutes compétitions confondues, le milieu offensif peine à s'exprimer pleinement depuis le début de l'exercice 2012-2013 avec seulement 2 buts et des prestations peu convaincantes.
Pastore veut corriger son principal défaut
Pointé du doigt pour son irrégularité, Pastore brille en effet par intermittence, sur des coups d'éclat qui lui permettent de marquer ou d'offrir une passe décisive. Pas suffisant alors que sa nonchalance affichée sur le terrain peut en agacer certains. L'international argentin est d'ailleurs bien conscient qu'il doit améliorer son principal défaut : l'agressivité.
«L'agressivité, j'y travaille. C'est quelque chose que je veux agréger à mon jeu. Peu à peu je m'améliore. Quand on n'a pas le ballon, je dois essayer d'aller sur le porteur et aider mes coéquipiers à le récupérer. Presser plus haut nous donne la possibilité de récupérer plus haut et d'attaquer à partir de là » , a confié le Parisien à l'AFP. Reste à appliquer la théorie sur le terrain.
J. Pastore - «avec Ménez, c'est facile»
Pour l'aider à se sentir plus à l'aise et prendre plus d'importance au coeur du jeu parisien, El Flaco compte notamment sur Jérémy Ménez. «Avec Ménez, c'est facile : s'il part en profondeur, je le lance, et il fait le reste, comme mercredi. Si je fais une passe longue, je sais qu'il l'aura parce qu'il est rapide. Si je fais une passe courte, je sais qu'il va bien contrôler» , a-t-il expliqué. Reste donc à travailler son entente avec les autres armes offensives parisiennes, comme Zlatan Ibrahimovic.
Le Suédois n'avait d'ailleurs pas hésité à afficher son agacement face aux passes désastreuses de son coéquipier lors du clasico du 7 octobre dernier contre l'OM (2-2). Carlo Ancelotti avait d'ailleurs décidé de le sortir à la pause. Toujours est-il que Pastore est conscient de l'importance de l'ancien Milanais pour faire la différence.
«La saison dernière, il y avait des matchs qu'on jouait bien mais qu'on ne gagnait pas. Cette année, sans qu'on joue aussi bien, on sait qu'il peut faire basculer le match d'une action ou d'un but» , a-t-il indiqué. Autant dire que lorsque Pastore trouvera Ibra aussi facilement que Ménez, l'attaque parisienne affichera un visage encore plus impressionnant. Reste à savoir si cette complicité naîtra rapidement...
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