Sa cuisse le faisait souffrir, mais c'est doute dans la tête que Loïc Rémy avait le plus mal. Entré en jeu à la 65e minute du match face à l'OGC Nice dimanche en championnat, l'international français avait quitté ses partenaires à cinq minutes du coup de sifflet final après une accélération douloureuse. La galère n'était donc pas finie…
Marseille en manque d'attaquants
Cette blessure, bien qu'assez légère, arrive au pire moment pour l'ancien Lensois, qui avait déjà dû faire une croix sur l'Euro en juin, victime d'une lésion du quadriceps gauche. Depuis son retour fin août, il a souvent paru à court de rythme et d'efficacité, son doublé contre Limassol (5-1) en Europa League étant la seule éclaircie notable de son début de saison.
Mais c'est l'OM qui doit avoir le plus de regrets. D'abord parce que l'absence de son meilleur buteur des deux dernières saisons s'ajoute à celle d'André-Pierrre Gignac, indisponible pour au moins un mois encore. Ensuite, et d'un point de vue plus pragmatique, parce qu'il va devenir difficile de vendre un joueur aussi fragile.
Un départ compromis ?
Avec 3 buts inscrits cette saison en L1, Jordan Ayew a prouvé, malgré ses états d'âmes, qu'il constituait une solution crédible en attaque. Ce qui a du même coup rendu Loïc Rémy moins indispensable. Chelsea, qui le courtise depuis de longs mois, devait passer à l'offensive cet hiver. Mais rien ne dit que cette nouvelle blessure ne va pas refroidir leurs ardeurs.
La déclaration faite par le président marseillais Vincent Labrune début octobre n'a du coup jamais semblé aussi actuelle : «En janvier, nous avons privilégié l'aspect sportif en ne vendant pas Rémy, alors qu'il y avait une offre très attractive de Tottenham, avait alors révélé le dirigeant. Au final, nous avons perdu sur tous les tableaux.»
Et vous, que vous inspire ce nouveau pépin de Loïc Rémy ? Que doit faire l'OM avec son attaquant ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.