Arrivé à la tête des Rossoneri en 1986, Silvio Berlusconi n'a connu depuis que le succès : 5 Ligues des Champions, 5 Supercoupes d'Europe, 8 titres de champion d'Italie… Mais pour la première fois, son club traverse une période de turbulences économiques et sportives (les hommes de Massimiliano Allegri ne sont que 13e de Serie A).
130 millions d'économie grâce au PSG
Alors, pour calmer les esprits de plus en plus échaudés des tifosi, Il Cavaliere a remis les choses en place. D'abord en confirmant son entraîneur, chahuté suite aux mauvais résultats de son équipe. Il est probable que Berlusconi ne cherche qu'à gagner du temps avant l'arrivée éventuelle de Pep Guardiola en fin de saison, mais au moins, les joueurs savent que leur coach ne devrait pas être limogé d'ici-là .
Ensuite, l'homme d'affaires italien est revenu sur la vente de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva au PSG. S'il avoue éprouver «des regrets pour Zlatan» , Berlusconi assure que le départ des deux joueurs lui a fait économiser 130 millions d'euros. «Dans ce climat de crise, personne n'aurait pu refuser.» Une politique de rigueur à laquelle les supporters doivent s'habituer : «Après 26 ans de champagne et de caviar, nous avons besoin de patience.»
El-Shaarawy, un buteur au poil
Il n'empêche, passer de Thiago Silva à un Mexès en méforme, c'est un peu comme passer du caviar aux Apéricubes. Ce qui explique la colère grandissante des fans, dont le seul motif de satisfaction cette saison tient à l'éclosion de Stephan El-Shaarawy, auteur de 8 buts en 12 rencontres de Serie A. Silvio Berlusconi n'a que des compliments à adresser au jeune joueur. Sauf un : «C'est un garçon solide, avec les pieds sur terre. Si seulement il pouvait changer de coiffure…»
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