le 24/11/2012 à 11h24

ASSE : Galtier, l'homme qui a changé les Verts

Christophe Galtier va bientôt fêter ses 3 ans sur le banc stéphanois.
Vainqueurs de Valenciennes vendredi soir (1-0), les Verts se sont emparés – jusqu'à ce soir, du moins – de la place de leader de Ligue 1. Pas mal pour un club qui, il y a deux saisons, jouait le maintien. Les secrets de cette réussite ? Un recrutement intelligent et un entraîneur tourné vers l'attaque.

On appelle cela des «bons joueurs de club» : ces footballeurs passés sous le radar mais qui, sur le terrain, remplissent toujours leur tâche. Pour compenser le départ à la retraite de Laurent Batlles cet été, les dirigeants stéphanois ont par exemple fait appel au Valenciennois Renaud Cohade, au profil semblable. Et recruté gratuitement !

Les arrivées de Brison (300 000 euros) ou Clerc (libre) sont autant d'illustrations de cette politique de recrutement à peu de frais… mais payante. Quant à la recrue la plus chère de l'intersaison, Romain Hamouma, elle n'a coûté que 4 millions d'euros. L'ancien Caennais a déjà partiellement remboursé ce montant en inscrivant 4 buts en14 journées, dont celui de la victoire contre VA.

La patte Galtier

Dans quelques semaines, Christophe Galtier fêtera ses trois ans sur le banc des Verts. À l'époque de sa nomination, le club se débattait dans le bas du classement et lui-même ne semblait devoir assurer qu'un rôle d'intérimaire. Mais l'ancien joueur de l'OM s'est imposé en prenant le contre-pied de son prédécesseur : là où Alain Perrin insistait sur la rigueur, lui a remis au premier plan les notions de jeu et de plaisir.

Les résultats ont suivi. Dix-septième à l'issue des six premiers mois de l'ère Galtier, Saint-Étienne n'a fait que progresser depuis : 10e en 2011 et 7e en mai dernier. Surtout, le jeu produit à Geoffroy-Guichard est l'un des plus attrayants de L1, Galtier ne renonçant jamais à ses trois attaquants, au profil vif et provocateur (Aubameyang, Gradel et Hamouma notamment).

Des ambitions à la hausse ?

L'autre force du technicien stéphanois, c'est de ne jamais s'enflammer. Aussi a-t-il aussitôt tempéré l'excitation née de la place de leader obtenue vendredi par ses troupes : «Je ne donne aucun crédit à cette première place. Demain soir, ce sera fini.» S'il est vrai que Saint-Étienne ne semble pas en mesure de se mêler à la course au titre, rien ne l'empêche de viser plus haut que sa 5e place obtenue en 2008. Les Verts en Ligue des Champions, doux rêve ou réelle possibilité ?

Et vous, que vous inspire le parcours de Saint-Étienne ? Pensez-vous que les Verts puissent se hisser sur le podium en fin de saison ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.

Par Julien Demets, le 24/11/2012 à 11h24
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