Stéphane Tapie dévoile son numéro à l'antenne !
Aussitôt, de nombreux supporters marseillais se sont offusqués de l'inconséquence du dirigeant. Parmi eux, Stéphane Tapie, fils de l'ancien président de l'OM Bernard Tapie. Après avoir fait part de sa rancoeur sur son compte Twitter ( «Ce soir, le Vélodrome se fait violer et Labrune qui se marre dans sa loge bien au chaud pendant que les supporters souffrent...» ), ce consultant régulier de la radio France Bleu a carrément balancé en direct, sur les ondes, le numéro de portable du président phocéen.
Durant les heures qui ont suivi, Vincent Labrune a donc croulé sous les messages d'insultes et autres appels menaçants. Suffisant pour que ce jeudi soir, le boss olympien annonce au quotidien L'Équipe avoir «demandé à [ses] avocats d'engager toute procédure visant à faire sanctionner les propos tenus par Stéphane Tapie lors d'une émission de radio diffusée après le coup de sifflet final.»
Canal+ en cause ?
Là où la polémique prend un ressort inattendu, c'est que le président marseillais affirme, lui, que ce plan a été tourné bien avant sa diffusion : «La caméra a saisi le seul moment où je pouvais avoir une raison de me féliciter, c'est-à -dire quelques minutes après le but de Loïc Rémy.» Ce serait la réalisation de Canal+ qui serait en cause en mettant le plan à l'antenne à un moment inopportun. Une hypothèse que pourrait confirmer l'écran géant que l'on aperçoit derrière Labrune et qui montre une autre image que la sienne (mais un léger décalage est toujours possible).
Au siège de la chaîne cryptée, on se défend d'une telle manipulation, comme le rapporte le quotidien La Provence sur son site Internet. Mais le journal se fait aussi l'écho d'excuses que les représentants de Canal+ auraient adressées à la direction marseillaise juste après la rencontre, admettant ainsi leur erreur.
Labrune y voit un complot
Dépassé par l'affaire, le président de l'OM ne semble pas croire à la thèse d'une maladresse. À en juger par ses propos, il s'agirait plutôt d'une manipulation : «L'utilisation qui est faite de cette séquence depuis sa diffusion me scandalise. J'y vois une entreprise de déstabilisation de l'institution, de son président, et à travers lui de son actionnaire.» À Marseille, on commence vraiment à rire jaune...
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