On ne pourra pas accuser le président nancéien Jacques Rousselot d'avoir limogé son entraîneur. Le dirigeant l'avait assuré la semaine dernière, «le salaire de Jean Fernandez n'a jamais été le motif d'un départ éventuel.» C'est de son propre gré que le technicien s'en est allé. Pour autant, les relations entre les deux hommes semblaient depuis peu s'être détériorées.
Des désaccords sur le choix des joueurs
Rousselot avait d'abord déclaré début décembre qu'il regrettait les départs de Marama Vahirua (prêté au Panathinaïkos) et de Pascal Bérenguer (prêté à Tours), s'opposant ainsi aux choix faits par son coach durant l'été. Et bien qu'il ait aussitôt tempéré ses propos ( «Je m'interdis de m'immiscer dans le domaine de l'entraîneur»), le président lorrain avait alors laissé apparaître les signes d'un désaccord entre lui et l'ancien coach de l'OM.
Cet hiver, il se disait également que Jean Fernandez n'était pas tenu au courant des départs et arrivées prévues lors du mercato. Une mise à l'écart progressive qui, en même temps que le déficit de 8 points de l'ASNL sur le premier non-relégable Evian TG, aura peut-être joué un rôle dans la décision du technicien de rendre son tablier. Fernandez n'a pas été limogé, mais on n'a peut-être rien fait non plus pour le retenir.
Correa à la rescousse ?
Une hypothèse que l'arrivée de Pablo Correa, si elle se confirme, pourrait étayer. Sans club après son éviction d'Evian début septembre, le coach uruguayen est un proche de Jacques Rousselot. Reste maintenant à savoir si le retour d'un ancien de la maison suffira à redresser la situation d'un club qui file droit vers la Ligue 2.
Et vous, que vous inspire le départ de Jean Fernandez ? Selon vous, à quoi est-il dû ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.