Il y a ceux qui sont déjà là (Ibrahimovic et Thiago Silva venus du Milan AC, Thiago Motta de l'Inter, Sirigu et Pastore de Palerme, Verratti de Pescara, Ménez de la Roma et Sissoko de la Juve) et ceux qui pourraient arriver (De Rossi de l'AS Rome, Chiellini de la Juve…). Depuis que Leonardo, très connaisseur de la Serie A, où il possède ses réseaux, s'occupe du recrutement au PSG, celui-ci a pris une couleur très italienne.
Verratti, Thiago Silva et Pastore nostalgiques
Le hic, c'est que plusieurs de ces recrues ont eu le sentiment d'être déracinées. Verratti est Italien, Pastore a fait ses classes dans cette Serie A qui lui a ouvert les portes de l'Europe. Rien d'étonnant, donc, à ce que le premier ait déclaré sur la Rai Radio 2 qu'il «rêvait de retourner un jour en Serie A» ou que l'Argentin ait clamé en décembre : «Tôt ou tard, je porterai le maillot rossonero (du Milan AC).»
Ce mal du pays peut aussi venir du manque de prestige du club parisien. Il ne fait par exemple aucun doute que Thiago Silva serait resté au Milan, une institution établie du football européen – ce que le PSG n'est pas encore –, si le club lombard avait eu les moyens de le conserver. Depuis, le Brésilien paraît nostalgique : «Milan me manque tellement. Le club restera toujours dans mon coeur car c'est celui qui m'a fait connaître dans le monde. Si l'occasion se présentait, j'aimerais y retourner.»
Un exode est-il possible ?
Le PSG risque-t-il, à terme, de perdre ces éléments ? On a connu l'exemple d'Arsenal qui, en important de très jeunes joueurs (Fabregas et Reyes venus d'Espagne, par exemple), finissait par se heurter à leurs envies de retour. La différence, c'est qu'à Paris, les conditions financières offertes à ces "Italiens" sont imbattables. En outre, un joueur qui gagne est un joueur heureux, où qu'il soit. Au pire, le PSG aura largement de quoi les remplacer…
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