Si le PSG affrontait Toulouse chaque semaine, Javier Pastore serait sans doute le meilleur joueur de l'Hexagone. Le milieu offensif parisien a en effet inscrit deux buts cette saison face aux hommes d'Alain Casanova : le premier en championnat le 14 septembre (2-0) et le second, mercredi soir, en Coupe de France (3-1). Mais plus encore que cette réalisation, c'est la prestation d'ensemble de l'international argentin face au TFC qui a impressionné.
Le 4-4-2 lui est bénéfique
Auteur de plusieurs ouvertures lumineuses, Pastore a été la plaque tournante du jeu offensif parisien, sans pour autant négliger le replacement, lui dont le manque de volonté défensive la saison dernière et jusque cet automne sautait aux yeux. Ce match contre Toulouse n'est, du reste, que le dernier d'une belle série : depuis le début du mois de décembre, le niveau de jeu de l'Argentin s'est nettement amélioré.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette embellie. Le changement tactique opéré par l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti, qui positionne désormais son numéro 27 sur un côté et non plus dans l'axe, a porté ses fruits : s'il n'est pas à proprement parler un joueur de débordement, Pastore n'est plus seul à devoir assumer la responsabilité du jeu offensif parisien. Une pression en moins qui semble lui donner des ailes.
La concurrence lui rend service
Et si le nonchalant Pastore avait simplement besoin d'être secoué ? Avec l'arrivée de Lucas Moura cet hiver, beaucoup lui avaient prédit un aller simple pour le banc de touche. Souvent accusé, depuis son arrivée au PSG pour 42 millions d'euros en août 2011, de ne devoir son statut de titulaire qu'au prix de son transfert, le meneur de jeu doit désormais gagner sa place. De là vient sans doute cette combativité qu'on ne lui connaissait pas.
Dernière explication, le jeune homme à la mine tristounette paraît enfin heureux à Paris. Début décembre, il clamait son désir de jouer au Milan AC. Le discours a depuis bien changé : «Pourquoi partirais-je ? Je suis dans une équipe qui gagne et je m'y plais», assure l'ancien Palermitain dans la Gazzetta dello Sport. Il faut dire que Paris retrouvera Toulouse le 1er février. Ce serait bête de partir avant...
Et vous, comment expliquez-vous les récents progrès de Pastore ? Pensez-vous qu'il mérite d'être titulaire ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.