Tout le monde a l'air de s'en moquer, mais le Shanghai Shenhua vient de se faire piller son attaque. Deux jours après que Nicolas Anelka a signé à la Juventus Turin, l'autre star de l'équipe, Didier Drogba, a officiellement rejoint Galatasaray ce lundi.
Des salaires en (légère) baisse
Si les dirigeants du club turc ont pu convaincre l'ancien Marseillais de rejoindre le Bosphore, c'est parce qu'ils y ont mis le prix : Drogba devrait percevoir 7 millions d'euros sur 18 mois, une somme à laquelle s'ajoutent de nombreux bonus (on parle de 30 000 euros par match disputé). Idem pour Anelka, qui serait devenu, selon les chiffres avancés par divers médias italiens, le joueur le mieux payé de Serie A avec environ 1,2 millions d'euros de salaire mensuel sur cinq mois.
Ces chiffres sont énormes. Mais ils restent inférieurs aux émoluments que touchaient les deux hommes dans la lucrative ligue chinoise (environ 10 millions d'euros chacun par an). Leur rapatriement au sein de clubs leaders de leurs championnats respectifs et qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions témoigne donc d'une chose : ils s'ennuyaient ferme en Chine.
Une leçon pour Hoarau et les autres ?
Anelka, parti en éclaireur au mois de janvier 2012, n'y aura passé qu'un an. Drogba, à peine six mois. L'intérêt sportif quasi-inexistant de leur championnat d'accueil ne valait apparemment pas les quelques millions d'euros qu'ils ont sacrifiés pour revenir en Europe. Une leçon à méditer pour Guillaume Hoarau, Nenê et beaucoup d'autres avant eux, qui ont fait le choix d'un exil doré au Qatar ou en Chine.
Et vous, que vous inspire le retour de Drogba et d'Anelka en Europe ? Avaient-ils bien fait selon vous de partir ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.