le 26/02/2013 à 10h45

ASSE : les Verts, l'opposé du PSG selon Caïazzo

Le président du conseil de surveillance de l'ASSE Bernard Caïazzo.
À quelques heures de la réception du LOSC en huitièmes de finale de la Coupe de France, le dirigeant stéphanois s'est confié sur le mode de fonctionnement de son club, qu'il voudrait ériger en contre-modèle du PSG.

Si le championnat de Ligue 1 avait débuté le 1er janvier 2013, deux équipes se tireraient la bourre pour la place de leader : l'AS Saint-Étienne (17 points en sept journées) et le PSG (16 points sur la même période). Pourtant, les deux équipes n'ont pas grand-chose en commun. Quand le club de la capitale recrute David Beckham et Lucas au mercato, les Verts se contentent de Yohan Mollo et Andreas Laudrup.

«Des exploits individuels, pas de système de jeu...»

Une politique moins ambitieuse mais qui ne déteint pas forcément sur le jeu de l'équipe. Le président du conseil de surveillance des Verts Bernard Caïazzo se félicite ainsi, dans les colonnes du Parisien, de la «qualité du jeu produit» par les hommes de Christophe Galtier, soulignant le fait que «dans d'autres équipes, on voit des exploits individuels, mais on se demande quel est le système de jeu». Suivez son regard...

S'il se garde bien de citer une seule fois le nom du club de la capitale, le dirigeant stéphanois se félicite cependant de la mise en place d'un plafond des salaires à l'ASSE, chaque joueur touchant des primes liées aux résultats sportifs. Un discours malin, à l'heure où certains s'insurgent contre les sommes perçues par Zlatan Ibrahimovic et compagnie. «Nous ne tomberons jamais dans l'ego, l'argent ou le paraître», assène encore Caïazzo.

Pas fâché avec les Qataris

L'homme d'affaire de 59 ans donne le beau le beau rôle à son club en se réfugiant derrière l'idée assez vague de "valeurs" dont l'ASSE serait le symbole. Ceci étant, le dirigeant stéphanois n'a rien contre le PSG, bien au contraire : il avait déclaré il y a un mois qu'il préférait «que les Qataris soient à Paris pour gagner la Ligue des Champions, plutôt qu'il n'y ait personne et qu'on ne dépasse pas les quarts de finale». Comme quoi, les deux modèles peuvent coexister.

Et vous, que vous inspirent les déclarations de Bernard Caïazzo ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.

Par Julien Demets, le 26/02/2013 à 10h45
Ça a fait le BUZZ actuellement