Le 15 juin 2013 précisément, Jean-Michel Aulas soufflera ses 26 bougies à la tête de l'Olympique Lyonnais, nommé en 1987. Souvent loués pour leurs succès et blâmés pour leurs échecs, les entraîneurs ont tendance à tirer sur eux la couverture médiatique mais JMA est un président d'un tout autre calibre.
«Un rigolo» pour succéder à Aulas ?
A tel point que son départ pourrait être lourdement préjudiciable. Dans les colonnes du Progrès ce lundi, le président de Montpellier Louis Nicollin, emblématique lui aussi, tint mot à mot ce langage. «Après lui, un rigolo va arriver qui s'estimera plus fort que lui et le club va couler» . 38 ans après son intronisation au rang de président du club héraultais, Loulou ne pratique toujours pas la langue de bois.
Cet hommage est d'autant plus intense qu'il provient du doyen de la Ligue 1, président du club de la Paillade depuis 1975. En place depuis 1987, Aulas est le deuxième au classement. Entre vieux briscards, l'entente est cordiale. Leur départ ne saurait être sans conséquence mais pour l'heure, les deux présidents n'ont pas l'intention d'arrêter l'aventure, tous deux ont encore quelques sorties médiatiques, dont ils ont le secret, à réaliser.
JMA rebâtit son club
Si l'Olympique Lyonnais a connu des jours plus glorieux, avec en point d'orgue ses 7 sacres de champion de France consécutif, Jean-Michel Aulas demeure un président inamovible. Contraint de se serrer la ceinture, le club pointe à la deuxième place de la Ligue 1 et semble en passe de retrouver la Ligue des Champions.
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