Le Bayern Munich et ses dirigeants ne manquent pas une occasion de tacler la politique dépensière du PSG. Le président du conseil de surveillance du club bavarois Uli Hoeness ne voit pas d'un bon oeil le partenariat noué entre les Parisiens et la Qatar Tourism Authority, un contrat qu'il juge en inadéquation avec les exigences du fair-play financier.
Le Bayern mettra «le doigt où ça fait mal»
«Je m'exprimerai sur ce sujet quand tous les détails du contrat seront dévoilés. J'espère que Michel Platini (le président de l'UEFA) va tenir sa promesse et faire en sorte qu'à l'avenir, le fair-play financier soit respecté par tous les clubs» , a-t-il confié à L'Equipe.
«Si ce n'est pas le cas, croyez-moi, on saura mettre le doigt là où ça fait mal. On va suivre ces dossiers avec attention, car pour nous cette évolution est capitale. Ça ne servirait à rien de définir des règles si certains ne les respectaient pas» , a prévenu Hoeness. Pour rappel, le contrat noué entre le PSG et QTA porterait sur 150 à 200 millions d'euros par saison jusqu'en 2016.
Le PSG, une concurrence déloyale ?
De quoi permettre à l'actuel leader de la Ligue 1 d'équilibrer ses comptes et conserver son train de vie fastueux. Même s'il rappelle que Manchester City (qui n'a pas encore réussi à accéder aux 8es de finale de la Ligue des Champions) prouve que l'argent ne fait pas forcément le bonheur, Hoeness et le Bayern qui dispose de finances parfaitement saines, ne voient pas d'un bon oeil la concurrence des clubs aux mains de milliardaires capables d'injecter des fortunes dans le recrutement. Qu'en dira l'UEFA ?
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