Avec un but, un seul, le montant de son transfert a failli être remboursé. Qui donc aurait encore osé rappeler au meneur de jeu du PSG Javier Pastore ces fameux 42 millions d'euros versés à Palerme en août 2011 si son tir du gauche face au Barça avait propulsé son équipe en demi-finales de la Ligue des Champions ? Ce but n'est d'ailleurs pas le seul fait d'arme récent de l'Argentin : depuis le début de l'année 2013, celui-ci a enfin enchaîné les bons matchs.
Ancelotti avoue que c'est "bizarre"
Cet hiver, même les plus fervents supporters de Pastore commençaient à perdre patience. Souvent transparent et maladroit, le numéro 27 agaçait surtout par son manque de combativité. Et voilà que contre Barcelone, on l'a vu courir comme un lapin pour couvrir les montées de Daniel Alves. De quoi étayer la thèse selon laquelle le joueur de 23 ans choisirait ses matchs, ce que sa piètre performance contre Nancy (2-1) le 9 mars, trois jours après un match réussi contre Valence, semblait confirmer.
Interrogé ce vendredi en conférence de presse sur l'état de forme de son joueur, l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti a lui-même admis ne «pas comprendre comment il peut jouer ainsi mercredi et jouer comme il l'a fait en décembre. Ce sont les choses bizarres du foot.» Et le technicien italien d'invoquer un «manque de confiance», avant d'ajouter : «C'est un bon exemple pour tous les joueurs. Il ne faut jamais baisser les bras...»
Autant de buts en C1 qu'en championnat
La question de savoir pourquoi Pastore est branché sur courant alternatif reste donc ouverte. Auteur de 3 buts en dix matches de C1 et d'autant en... 27 journées de L1, l'ancien Palermitain a intérêt à poursuivre sur sa lancée d'ici la fin de saison, et ce malgré l'élimination en Champions League. Sans quoi son investissement en championnat risque à nouveau d'être discuté...
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