Les valeurs en hausse
L'Olympique de Mandanda
«S'il n'y a pas Mandanda, ça aurait pu faire comme Lorient, on pouvait en prendre cinq...» André-Pierre Gignac ne s'y trompe pas. S'il a pris un point à Lille dimanche, l'OM peut chaleureusement remercier son portier, auteur d'une demi-douzaine d'arrêts décisifs. Héroïque, Steve Mandanda a mis les attaquants lillois en échec d'un bout à l'autre de la partie. Cela fait cinq matchs de suite désormais sans encaisser le moindre but pour les Olympiens. Le dernier rempart du club phocéen est tout sauf étranger à cette solidité défensive remarquable.
Lyon reprend du poil de la bête
Après cinq matchs sans victoire et trois défaites consécutives, plus inquiétantes les unes que les autres, Lyon a repris du poil de la bête dimanche en dominant sur sa pelouse Toulouse au terme d'une prestation solide (3-1). On a peut-être enterré un peu trop vite l'OL, de retour sur le podium à l'issue de cette 32e journée de Ligue 1, après sa mauvaise passe. Moralité, il ne faut pas vendre la peau du Lyon avant de l'avoir tué. Jean-Michel Aulas nous avait pourtant prévenus : son équipe reste plus que jamais dans la course à la Ligue des Champions.
Bordeaux fait sauter le bouchon
Le stade Jacques Chaban-Delmas attendait ça depuis le début de la saison. Il vaut mieux tard que jamais. A l'occasion de la réception de Montpellier samedi, les Bordelais ont fait le spectacle, s'imposant 4-2, eux qui n'avaient inscrit que 13 buts en 15 rencontres de Ligue 1 sur leur pelouse jusqu'ici. De quoi rendre le sourire à Francis Gillot, qui ne masquait pas sa lassitude après deux derniers mois très compliqués pour le club aquitain (2 victoires uniquement en 13 sorties toutes compétitions confondues).
A part ça ? Même s'il est éliminé de la Ligue des Champions, on ne passera pas sous silence la prestation du Paris Saint-Germain au Camp Nou mercredi dernier. Le club de la capitale a prouvé en Catalogne qu'il s'était bien hissé parmi les cadors européens.
Les valeurs en baisse
Kevin game over
Carlo Ancelotti a certes très vite éteint l'incendie. Mais Kevin Gameiro s'est très probablement tiré une balle dans le pied à Troyes ce week-end. Mécontent de devoir céder sa place peu après l'heure de jeu, l'attaquant parisien, très discret au stade de l'Aube, a manifesté de manière un peu trop visible sa colère, allant même jusqu'à lâcher quelques mots désobligeants à l'égard de son entraîneur. Déjà très peu utilisé jusqu'ici par l'Italien, l'ancien Lorientais peut s'attendre désormais à passer un peu plus de temps encore sur le banc de touche. Heureusement pour lui, la fin de saison approche à grands pas. Et le mercato estival aussi...
Rennes mis en bouteille
Huit matchs d'affilée sans victoire. Le Stade Rennais, qui reste même sur quatre défaites consécutives après son nouvel échec essuyé sur la pelouse d'Evian Thonon Gaillard samedi (2-4), est en grosse difficulté actuellement. Vraiment inquiétant pour Frédéric Antonetti, qui ne sait plus à quel saint se vouer, et à quels joueurs faire confiance, avant la finale de la Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne le week-end prochain. Face à des Verts toujours invaincus en 2013, les Bretons feront presque figure de Petit Poucet au Stade de France samedi...
Tonnerre sur Brest
A l'arrêt depuis cinq matchs, conclus par cinq défaites, dont la dernière à domicile contre un concurrent direct pour le maintien, Reims (0-2), ce week-end, le Stade Brestois n'en finit plus de s'enliser dans la zone rouge. A six journées de la fin, le club breton, 19e du classement, peut encore sauver sa tête. Il ne compte il est vrai que trois points de retard sur Sochaux, premier non relégable. Mais Brest, en pleine tempête, donne l'impression d'avoir déjà rendu les armes. Or, avec des pointures comme l'OM et le PSG, ou des concurrents directs comme Sochaux et Nancy, pour futurs adversaires, ce n'est vraiment pas le moment de baisser les bras.
A part ça ? Battu à domicile par le PSG samedi (0-1), Troyes, lanterne rouge du championnat, a désormais un pied et quatre orteils en Ligue 2. Avec huit points de retard sur le premier non-relégable, Sochaux, à six journées de la fin, on ne voit pas comment l'ESTAC peut encore sauver sa place parmi l'élite...
A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !