Quelle mouche avait piqué Louis Nicollin, mardi, le poussant à traiter François Clerc de «mange merde» ? A l'approche du derby entre Lyon et Saint-Etienne dimanche après-midi à Gerland pour le compte de la 34e journée de Ligue 1, le président de Montpellier s'en est pris au défenseur des Verts, coupable d'avoir rejoint l'ennemi des Gones après avoir lancé sa carrière à l'OL.
C'est celui qui dit qui est
La réponse de l'intéressé n'a pas tardé. Interrogé mercredi soir après la victoire face à Ajaccio (4-2) en match en retard de la 34e journée de championnat, Clerc a volé dans les plumes de Nicollin. «Je ne sais pas pour qui il se prend car lorsque l'on est président de club, on a un devoir de réserve. Je n'ai jamais discuté avec cette personne et je ne me permets pas de l'insulter comme cela» , s'est fâché le Stéphanois.
«Après, je ne suis pas trop surpris quand même car il insulte ses joueurs ou ses entraîneurs. Qu'il s'occupe de Montpellier. Mais entre nous, il me traite de mange-merde mais c'est lui qui en a le plus mangé et cela se voit» , a lancé Clerc qui n'a pas du tout apprécié d'être vilipendé par Loulou.
Nicollin devant le Conseil national de l'éthique ?
Un peu plus tôt, l'ASSE avait aussi réagi avec fermeté, condamnant vivement les insultes proférées par Nicollin, des propos inacceptables et indignes d'un président de club, a écrit le club par la voie d'un communiqué. «L'ASSE souhaite que le Conseil national de l'éthique soit saisi et sanctionne le dirigeant de Montpellier pour cette agression verbale» , ont ajouté les Verts. S'il a toujours dit qu'il aimait Lyon et son président Jean-Michel Aulas, Nicollin aurait cette fois-ci dû tourner sa langue sept fois dans sa bouche...
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