A un peu plus d'un an de sa Coupe du monde, le Brésil est encore loin d'être prêt à accueillir la compétition, ce qui lui a valu les remontrances de la FIFA ces derniers mois. Très critiqué par le pays hôte pour ses propos tenus l'année dernière, Jérôme Valcke ne va pas arranger son cas, après sa nouvelle sortie mercredi soir.
La démocratie, une entrave selon Valcke
Le secrétaire général de l'instance mondiale du football s'est en effet montré complaisant à l'égard des régimes autoritaires, avec qui il est plus facile de collaborer selon lui qu'avec les démocraties. «Je vais dire quelque chose de fou, mais un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pour organiser une Coupe du monde» , a-t-il lancé en conférence de presse.
«Quand on a un homme fort à la tête d'un Etat qui peut décider, comme pourra peut-être le faire Poutine en 2018, c'est plus facile pour nous les organisateurs, qu'avec un pays comme l'Allemagne où il faut négocier à plusieurs niveaux» , a-t-il ajouté. Le Brésil est selon lui un parfait exemple des difficultés auxquelles la FIFA est confrontée avec les démocraties.
Vivement la Russie et le Qatar...
Le système politique y est en effet divisé en trois niveaux, fédéral, régional et municipal. «Il y a différentes personnes, différents mouvements, différents intérêts et c'est assez difficile d'organiser une Coupe du monde dans ces conditions» , a jugé le Français. Candidat à la succession de Sepp Blatter en 2015, Valcke pourra se consoler avec les deux prochaines éditions, attribuées à la Russie et au Qatar, où le pouvoir est centralisé entre les mains d'un seul homme...
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