Le président de l'AS Nancy Lorraine Jacques Rousselot en a déjà discuté avec le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) Frédéric Thiriez. Son idée est simple. «Trois descentes, c'est beaucoup. J'ai quelques idées, ça va faire grincer mais il faut peut-être songer à deux descentes selon une formule 1+1. C'est-à -dire une relégation directe et une autre qui se jouerait en barrage» , confie-t-il à l'agence Reuters.
«la descente, une catastrophe industrielle»
Une manière de protéger les écuries de L1, surtout leurs intérêts économiques. «Aujourd'hui, il y a une telle incidence économique, une descente serait une catastrophe industrielle» résume-t-il. Reléguer deux clubs en protègerait un, mais les formations de L2 seraient certainement opposées à l'idée de voir un ticket pour l'Elite s'évaporer d'un seul coup. En Europe, d'autres pays font appel aux barrages.
En Allemagne, le 16e, premier relégable, affronte le 3e de deuxième division en match aller/retour pour une place en première division. En Angleterre et en Italie, les barrages ne concernent que les divisions inférieures. Les deux premières équipes sont promues mais les quatre équipes suivantes s'affrontent en demi-finales puis en finale en fonction de leur classement pour le dernier ticket synonyme de promotion.
Le casse-tête belge
Les règles de la relégation sont même insolites en Belgique. Les deux derniers du championnat s'affrontent à 5 reprises (le mieux classé possède 3 points d'avance avant de démarrer). Le perdant est rétrogradé. Le vainqueur participe à un tournoi en 6 rencontres avec les trois équipes de deuxième division classées de la 2e à la 4e place. L'équipe qui remporte le tournoi obtient le deuxième ticket pour intégrer l'Elite. En Belgique, il faut se battre pour être promu !
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