Les matchs se suivent et se ressemblent pour Bordeaux. Après une embellie remarquée face à Montpellier (4-2) en championnat et à Lens (2-3) en Coupe de France, les Girondins sont retombés dans leurs travers, samedi dernier à Sochaux (2-2) et hier soir face à Reims (0-0). Un 15e match nul que le président Jean-Louis Triaud n'a pas du tout appréciée.
J.-L. Triaud - «0/20»
Quelle note donne-t-il à ses joueurs ? «0/20. Zéro, comme ce match, comme le score. Franchement, c'était nul, que dire d'autre d'un match pareil, on n'a rien vu. Les gens non plus, je pense à eux. Ceux qui étaient au stade auraient mieux fait de rester chez eux» , a-t-il lancé après la rencontre, des propos rapportés par L'Equipe. A l'image de l'entraîneur Francis Gillot qui constate que son équipe se complait dans son «petit confort» , le président déplore le manque de conviction de ses joueurs.
Vers de graves désillusions ?
«On va au devant de graves désillusions. Les joueurs aussi» , a-t-il grondé. Certes, les Girondins n'ont plus rien à espérer en championnat, mais chaque place grappillée ou perdue au classement a des répercussions financières non négligeables, pour un club en difficultés dans ce domaine-là . «Je remarque que cela fait deux fois qu'on a l'opportunité de revenir sur la septième place, ce qui est la place budgétée par le club version timide, et autant de fois qu'on ne la saisit pas» , a-t-il déploré.
Une victoire en Coupe de France permettrait de sauver un peu les apparences. Encore faudra-t-il se sublimer, à commencer face à Troyes en demi-finale, le 7 mai prochain. «Si on reproduit la même chose à Troyes, il vaut mieux ne pas y aller» , a prévenu Triaud qui a promis de passer un savon à ses joueurs. 11e de la phase retour avec 19 points en 15 matchs (5v, 4n, 6d), Bordeaux pointe à une décevante 9e place de Ligue 1...
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