Le président de l'AS Monaco Dmitry Rybolovlev n'a pas tergiversé, il ne versera pas les 200 millions d'euros réclamés par la Fédération Française de Football (FFF), qui lui reproche de posséder son siège social hors de France et donc de bénéficier d'importantes réductions fiscales. Désormais, les présidents de club s'invitent dans le débat.
Nantes voit Monaco en souffre-douleur
Dauphin de l'AS Monaco en Ligue 2, Nantes a livré son verdict. Pour son président Waldemar Kita, Monaco fait office de bouc émissaire. «On se tire une balle dans la tête ! Nos instances du foot feraient mieux de convaincre le gouvernement de faire bénéficier les autres clubs d'un régime fiscal spécifique plutôt que de s'en prendre à Monaco. Mais bien sûr, c'est plus facile d'attaquer un seul club que de traiter le problème en profondeur !» , a-t-il asséné dans les colonnes de L'Equipe ce vendredi.
Bordeaux évoque un boycott
Un peu plus de 300 km au Sud, le discours est totalement opposé. Le président des Girondins de Bordeaux Jean-Louis Triaud préfère user d'ironie mais son avis n'en est pas moins arrêté, et menace de refuser d'affronter les Monégasques. «C'est la ligne extrême. Mais pourquoi pas ? Ils seront premiers avec 114 points. Comme les matchs disputés sur tapis vert sont gagnés 3-0 je crois, ils auront marqué 114 buts pour 114 points et 0 but encaissé. Donc ce sera un titre de champion historique» , a-t-il glissé sur les ondes de RMC. Une menace de boycott sous forme d'ironie...
Au centre des polémiques depuis plusieurs jours, Monaco et son président Rybolovlev n'ont en tout cas pas l'intention de céder. Tour à tour les homologues du milliardaire russe affichent un peu plus leur solidarité ou leur désaccord, la FFF devra trancher avant que l'affaire ne s'envenime.
Selon vous, qui de Kita ou de Triaud tient le discours le plus juste ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...