«J'ai vu le monde s'écrouler sur moi, nous avons été troisièmes pendant trois mois et nous risquions de perdre la Champions League chez une équipe déjà reléguée. J'étais mort à six minutes de la fin du match, j'étais en dépression totale» , a reconnu le vice-président de l'AC Milan, Adriano Galliani dimanche soir.
Milan revient de l'enfer
Et pour cause... A six minutes du coup de sifflet final, les Lombards étaient menés 1-0 à Sienne et virtuellement quatrièmes donc écartés de la prochaine Ligue des Champions. Car dans le même temps, la Fiorentina s'imposait facilement (1-5) sur la pelouse de Pescara, un autre relégué.
Puis, alors que les deux équipes étaient réduites à dix après les exclusions pour deux cartons jaunes de Massimo Ambrosini côté milanais (69e) et dans la foulée, de Christian Terlizzi côté siennois (70e), les Rossoneri ont inscrit deux buts dans les dernières minutes, par Mario Balotelli (84e sp) et Philippe Mexès (87e), leur permettant de reprendre définitivement la troisième place de Serie A au nez et à la barbe de la Viola et de se qualifier ainsi pour la Ligue des Champions, si importante à bien des égards.
«Scandale !»
Une victoire à l'arrachée qui a suscité de vives émotions de l'autre côté des Alpes. «Scandale !» a par exemple titré sans détour le Corriere dello Sport, ajoutant que les Milanais peuvent «remercier l'arbitre» . Coeur de cible : le penalty peu évident accordé à Balotelli pour un léger accrochage dans la surface...
Un fait de jeu qui a fait enrager les joueurs de la Fiorentina. «Si je dis ce que je pense, je ne joue plus en Italie» , a par exemple lancé Gonzalo Rodriguez sur Twitter. «Incroyable les arbitrages en Italie» , a ajouté Juan Cuadrado, toujours sur le réseau social. La Viola a-t-elle raison de se sentir lésée ? A chacun de se forger son opinion...
Les images du penalty accordé à Balotelli (après la pub éventuelle)
Les images du but de Mexès (après la pub éventuelle)
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