Jamais une équipe féminine n'a réussi à remporter la Ligue des Champions trois années de suite. Pour leur quatrième finale consécutive dans la compétition, les joueuses de Patrice Lair ont donc rendez-vous avec l'histoire ce jeudi (20h30) à Stamford Bridge (Londres).
Nouvelle finale franco-allemande
Après avoir battu Potsdam puis Francfort lors des deux précédentes éditions, les septuples championnes de France d'affilée affronteront à nouveau un club allemand, Wolfsburg, après avoir éliminé les Françaises de Juvisy en demi-finales (3-0, 6-1). «Nous sommes sur une série incroyable qu'il sera difficile d'égaler dans le futur. Le plus important, ce sera d'effectuer une bonne performance. Ce serait quelque chose d'extraordinaire pour moi, pour les joueuses et pour le club» , s'est enthousiasmé l'entraîneur de l'OL.
Si l'adversaire final vient une nouvelle fois d'outre-Rhin, ses qualités ne sont pas les mêmes que celles des précédentes victimes de Lyon. «Potsdam avait davantage de puissance, de physique. Francfort, c'étaient les individualités. Wolfsburg, c'est un collectif. Il va leur manquer des joueuses mais leur 4-4-2 est fort» , a prévenu Lair. De leur côté, les Rhodaniennes ont à la fois la puissance, le collectif et les individualités...
W. Renard - «on se remet en questions»
Lotta Schelin, Louisa Necib, Camille Abily, Laura Georges, Elodie Thomis... Mais aussi la milieu offensive américaine Megan Rapinoe, championne olympique, arrivée en France cet hiver. «Aux États-Unis, je suis l'une des joueuses les plus techniques mais à l'OL toutes les joueuses du groupe sont très techniques» , a-t-elle constaté. Dominatrices en France et en Europe, les Lyonnaises visent un second triplé, après celui réussi la saison passée (championnat, Coupe de France et Ligue des Champions).
«C'est une motivation de se dire : je veux rester la meilleure, ou je veux être dans la meilleure équipe d'Europe. Tout le monde est dans le même état d'esprit. On se remet pas mal en questions et ça nous permet de faire quelque chose de grand» , explique Wendy Renard. Reste à franchir l'obstacle Wolfsburg. «Nous aussi, nous avons de bonnes joueuses et un groupe très solidaire, c'est notre force et c'est ce sur quoi nous allons compter pour ce match» , a lancé l'entraîneur Ralf Kellermann. Verdict ce soir...
Quel est votre pronostic pour cette finale ? Que vous inspirent les succès obtenus par Lyon depuis plusieurs années ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...