Alors que le marché des transferts n'ouvre officiellement que le 9 juin, Monaco a déjà pris une longueur sur ses concurrents en arrachant James Rodriguez et Joao Moutinho au FC Porto, pour une somme estimée à 70 millions d'euros. Avant l'arrivée imminente de l'attaquant de l'Atletico Madrid Radamel Falcao contre 60 millions d'euros. Des dépenses qui révoltent certains présidents de club dans la tourmente...
A Nancy, le président Jacques Rousselot ne se fait d'ailleurs pas prier pour livrer son avis sur la question. En conférence de presse ce mardi, il a dénoncé la «provocation» des Monégasques. «Même s'il y a des avantages, il faut savoir être humble. Monaco a oublié cette humilité» , a-t-il violemment asséné.
Monaco, le Mr Hyde du PSG ?
Le président du comité de surveillance de Saint-Etienne Bernard Caïazzo voit lui une grande différence avec le PSG toujours muet en termes de transfert. «D'un côté, il y a un club qui respecte les règles et, de l'autre, un qui bafoue l'équité. A Paris, les dirigeants sont des gentlemen, pleins de courtoisie, qui font honneur à notre football. A Monaco, il y a beaucoup d'arrogance. Je n'ai lu aucune interview d'un joueur qui explique pourquoi il a signé. Le projet de l'ASM ne correspond pas aux valeurs du sport» , a-t-il fustigé dans les colonnes du Parisien.
S'il s'annonce comme le plus redoutable concurrent du PSG dans les saisons à venir, Monaco ne fait pas encore l'unanimité en France. Le bras de fer avec la Ligue de Football Professionnel (LFP) qui exige que l'ASM transfère son siège social sur le sol français, pour des raisons fiscales, n'y est certainement pas étranger.
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