Au cours de l'été 2010, l'Olympique de Marseille déboursait 15 millions d'euros pour arracher Loïc Rémy à l'OGC Nice. Après deux saisons pleines sous le maillot phocéen, marquées par 27 buts inscrits en 60 matchs de championnat, l'international tricolore se montrait beaucoup plus à la peine au début de l'exercice 2012-13.
La faute à des blessures à répétition, et un moral en berne. Les propos de Vincent Labrune, lequel regrettait de ne pas l'avoir cédé quelques mois plus tôt à Tottenham, l'avaient notamment particulièrement touché. Mais à en croire le préparateur physique de l'OM, Rémy ne faisait plus non plus vraiment les efforts nécessaires à l'entraînement pour retrouver toutes ses sensations.
«Il avait un peu perdu cette envie de travailler»
«Il n'y a pas de secret, si on ne travaille pas physiquement, on n'y arrive pas. On a beau être un très bon footballeur, si le physique ne suit pas, vous ne ferez rien. Il n'y a qu'à regarder la finale de la Ligue des Champions entre le Bayern Munich et Dortmund. Ça court de partout pendant 90 minutes, ce sont de superbes footballeurs. Mais pour arriver-là , les mecs ont certainement bossé très dur sans rechigner», explique Christophe Manouvrier à But! Marseille.
«On peut prendre le cas de Loïc Rémy. C'est un athlète de très grande classe, je le trouve très impressionnant. Je le compare souvent à Thierry Henry. Mais après, dans le football, il faut aussi que la tête suive et garder cette envie de travailler au quotidien en gardant à l'esprit la chance que l'on a de faire ce métier, poursuit le préparateur physique olympien. Il avait un peu perdu cette notion à Marseille avant son départ...» Auteur de 6 buts en Premier League, Rémy s'était visiblement remis à travailler de l'autre côté de la Manche.
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