le 13/06/2013 à 10h53

OM : Labrune dresse le bilan de ses deux années de présidence

Vincent Labrune a tiré un premier bilan de son action à l'OM
Le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a fêté dimanche dernier ses deux ans à la tête du club phocéen. L'occasion de faire le bilan sur les spécificités de son poste et les principaux dossiers qu'il a eus à gérer.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, le président de l'OM, Vincent Labrune, a évoqué les moments forts de ses deux premières saisons à la tête du club, son métier atypique, son directeur sportif José Anigo...

Le but de Brandao à Milan VS le départ de Deschamps

Interrogé sur sa plus grande joie en tant que président, Vincent Labrune ne retient pas un moment en particulier. «Je ne suis pas dans l'émotion instantanée, a confié le boss olympien. Le but de Brandao à Milan (contre l'Inter), qui qualifie l'OM en quarts de finale de Ligue des Champions, dix-neuf ans après. Cette année, j'ai vibré dans des matchs complètement anodins, mais qui me paraissaient parfaitement décisifs. Comme la victoire face à Saint-Etienne, le 23 décembre au Vélodrome (1-0).»

En revanche, le patron marseillais se remémore assez vite l'épisode le plus difficile qu'il a eu à gérer. «Le jour où Didier Deschamps m'a dit qu'il partait, le 23 mai 2012. (...) Le président s'y attendait, mais l'homme a été touché, reconnait-il. Cela m'a fait quelque chose, Didier était le premier entraîneur avec qui je travaillais en relation étroite, son nom reste un symbole à Marseille.»

«L'OM, c'est un truc épuisant»

Sur son métier de président, Labrune admet qu'il est très éprouvant nerveusement. «C'est le plus dur que j'ai eu. (...) En deux ans de ma vie, je me suis fait plus insulter qu'en quarante. (...) La gratification, elle est intérieure, parce que je suis passionné et fan de ce club, et je suis content d'apporter un petit truc. (...) Je ne peux pas me projeter ad vitam. Et de toute façon, physiquement c'est impossible. (...) L'OM, c'est un truc épuisant» , a-t-il confié.

Enfin, concernant son directeur sportif, José Anigo, dont la personnalité et l'activité sont pointées du doigt par une partie du public phocéen, le président vient au soutien. «Il mouille constamment la chemise pour ce club. La problématique d'image, je lui en ai parlé dès l'été 2009. Il bosse dessus mais il y a des étiquettes qui sont collées et qui sont parfois dures à défaire» , regrette-t-il. Comme celle d'un président pris en flagrant délit de franche rigolade alors que son équipe est menée 4-0 à domicile face à l'Olympique Lyonnais, autre image forte de ses deux premières années. 

Et vous, que pensez-vous des deux ans de Vincent Labrune à la tête de l'OM ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...

Par Ludovic Petrognani, le 13/06/2013 à 10h53
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