C'était sans aucun doute la finale rêvée. A un an du Mondial, l'Espagne et le Brésil se sont offerts une répétition avec la Coupe des Confédérations, et les deux équipes se disputeront le trophée ce dimanche (00h00). Si la qualification n'a pas été simple face à l'Italie en demi-finale (0-0, 7-6 tab), la Roja est toujours au rendez-vous. Une habitude depuis 2008 pour les champions du monde et double champions d'Europe en titre.
Pourtant, les Espagnols n'ont jamais remporté ce trophée et ils comptent bien laver l'affront après une élimination face aux Etats-Unis en 2009 au stade des demi-finales. Vicente Del Bosque reste cependant très prudent face à des Brésiliens qui évoluent sur leurs terres. «Ils sont les parents du football et nous, nous sommes des débutants au nombre des titres gagnés. Mais le match commencera à 0-0» , a déclaré le sélectionneur espagnol.
Neymar - «un mélange de respect et d'admiration»
Du côté du Brésil, la motivation est au rendez-vous. «Toutes les équipes ont leurs points faibles, eux aussi, a indiqué Daniel Alves. La Seleçao a d'autres qualités. Nous devons nous défendre avec nos armes. La grande différence, c'est notre capacité d'improvisation.» Neymar compte aussi bousculer les Espagnols. «On a un mélange de respect et d'admiration pour cette équipe, mais il faut qu'on s'impose et que l'on joue notre football» , a déclaré l'Auriverde.
En 1950, le Maracana avait déjà accueilli un Brésil-Espagne en Coupe du monde, pour une écrasante victoire de la Seleçao (6-1). Difficile de croire qu'un tel scénario se répétera pour les Brésiliens face à une sélection invaincue depuis 29 rencontres en compétition, un record. En cas de succès, la Roja réaffirmerait un peu plus sa domination sur le football mondial en battant un pays hôte très ambitieux et revenu à un très bon niveau dans cette compétition.
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