Du côté de l'Olympique Lyonnais, la donne est claire depuis plusieurs semaines. A un an du terme de son contrat, Bafétimbi Gomis doit faire ses valises, et le plus vite possible. Pour parvenir à ses fins, Jean-Michel Aulas a tenté de faire craquer son joueur en envoyant de nombreuses piques sur son compte Twitter, puis l'OL a pris la décision de ne pas l'emmener à Tignes pour le stage de pré-saison. Jusque-là discret, l'international tricolore a décidé de sortir de son silence.
«Je ne suis pas surpris mais la forme me dérange, me déçoit. On aurait pu m'emmener en stage» , a confié Gomis dans les colonnes de L'Equipe. L'attaquant lyonnais estime d'ailleurs ne pas être le principal fautif concernant sa situation contractuelle. «Je pense mériter davantage de considération. Il faut être fort dans sa tête aujourd'hui mais je le suis. Tenez, il y a deux ans, j'avais émis le souhait de prolonger et on avait voulu me vendre au Rubin Kazan... Si j'arrive à un an de la fin de mon contrat, ce n'est pas que de ma faute non plus...» , a-t-il lâché.
Gomis pourrait rester...
Gomis vise clairement Aulas, qui s'agace de ne pas voir son attaquant accepter les offres de clubs comme Cardiff City et Swansea. «Je respecte tous les clubs, mais j'ai encore le droit de décider de ma destination, non ?» , explique-t-il. A un an de la Coupe du monde, on peut en effet comprendre que le natif de La Seyne-sur-Mer ne souhaite pas rejoindre une formation ne pouvant répondre à ses exigences sportives...
En tout cas, Gomis n'a pas totalement fait une croix sur son avenir à l'OL. «Si je ne trouve pas un club qui peut m'offrir les garanties que j'attends, je resterai. Ce qui est certain, c'est qu'on ne me forcera pas à aller où je ne veux pas» , a-t-il fait savoir. Des propos qui ne devraient pas vraiment plaire à JMA. Les prochaines interventions du patron des Gones sur Twitter sont à surveiller avec attention...
Et vous, que pensez-vous des déclarations de Gomis ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...