Moins de vingt-quatre heures après s'être entretenu avec les dirigeants du Paris Saint-Germain pour discuter d'une augmentation de salaire (3 à 4 millions d'euros annuels) et mis la pression sur le club en clamant haut et fort que Marco Verratti était très sollicité, en particulier par Naples, l'agent Donato Di Campli a été poliment mais fermement repris de volée par le président du club italien, Aurelio Di Laurentiis.
Celui-ci, qui entretient des relations très amicales avec le PSG depuis les transferts d'Ezequiel Lavezzi la saison dernière et d'Edinson Cavani cet été, avait en effet totalement flingué la tactique de Donato Di Campli. Non, Naples n'est pas intéressé. Di Laurentiis l'a assuré sur Twitter : «Les médias, quelques fois, se pressent pour écrire des informations sans vérifier leurs sources. Verratti n'est pas à vendre.»
Une augmentation de 1,3 millions d'euros ?
Jeudi, Marco Verratti, par l'intermédiaire de son représentant, avait demandé à quitter le club de la capitale. «On a même demandé à partir mais ce bon de sortie n'a pas été accordé» , affirmait Donato Di Campli dans L'Equipe. Le milieu de terrain, lié jusqu'en juin 2017, voulait toucher entre 3 et 4 millions annuels quand le PSG n'offrait alors que 1,7 millions d'euros. Mais ce vendredi soir, Sport Mediaset annonce un accord sur la base d'un salaire net annuel de 2,2 millions d'euros, et un contrat jusqu'en juin 2018.
D'après le média italien, l'international transalpin serait ainsi parti pour rempiler d'une saison. Les champions de France en titre ne voulaient pas se séparer de l'ex-joueur de Pescara. Un nouveau contrat qui devrait être sans clause de départ mais accompagné d'une importante augmentation de salaire. Et après lui avoir offert en vain près de 2 millions par an, le club parisien se serait décidé à faire un nouvel effort en lâchant quelques centaines de milliers d'euros supplémentaires. Pour celui qui touche 850 000 euros à l'heure actuelle, le coup de poker n'aurait donc marché qu'à moitié.
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