Le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas qui tente de transférer son attaquant Bafétimbi Gomis (27 ans) depuis la reprise de l'entraînement, a déclaré mardi soir «vouloir régler son cas» mais n'écarte pas l'éventualité de «le voir prolonger pour qu'il joue cette saison à l'OL» .
«Mon voeu le plus cher est de nous qualifier pour la Ligue des Champions et de régler le cas de Bafétimbi Gomis» , a expliqué Aulas sur OLTV, la chaîne du club rhodanien, suite à la qualification de l'OL pour le tour de barrage de la C1 aux dépens du Grasshopper Zürich, battu mardi 1-0. Lyon l'avait déjà emporté au match aller (1-0).
J.-M. Aulas - «s'il ne veut pas partir, qu'il resigne»
«S'il ne veut pas partir, qu'il resigne au moins et que l'on ne nous fasse pas passer comme des gens qui ne sont pas capables de régler les problèmes humains» , a souligné JMA. Le président de l'OL s'est montré "très pessimiste" quant à une vente de son attaquant au club anglais de Newcastle. En fin de semaine dernière, Gomis a révélé avoir trouvé un accord avec les Magpies sur la base d'un salaire qui serait de 400 000 euros mensuels, d'après Jean-Michel Aulas.
«La base du transfert que nous avons négocié (ndlr : 8 millions d'euros) est beaucoup plus basse que celle que nous avions négocié cet hiver avec le Rubin Kazan ou plus récemment avec deux clubs gallois, Cardiff et Swansea. Nous avons fait le maximum. Si les choses ne devaient pas évoluer, il faudra se poser la question s'il ne doit pas prolonger et rester à l'OL» , a admis Jean-Michel Aulas.
Les trois parties seraient d'accord mais...
Le joueur, l'Olympique Lyonnais et Newcastle seraient tous d'accord sur le principe du transfert de Bafétimbi Gomis mais des désaccords sur des commissions d'agents et le montant équivalent à 5% de la vente à reverser au club formateur, l'AS Saint-Etienne, empêcheraient de faire aboutir l'opération. Tout comme l'Olympique de Marseille qui est accusé par Aulas d'avoir fait capoter le transfert.
«Quand on connait le niveau de rémunération obtenu par Bafé à Newcastle, je ne suis pas certain que d'autres clubs qui ont été cités puissent avoir le même niveau de rémunération. (...) Il y a quelques années quand j'avais eu l'infortune de croiser notre joueur fétiche, Ribéry, lors de vacances, j'avais été attaqué et j'avais dû passer devant la commission juridique. Il ne faut pas jouer à ce genre de choses surtout quand on est un très grand club comme Marseille» , a lancé le président lyonnais. En attendant avec impatience la réponse de son homologue marseillais, on peut déjà se dire que l'aventure lyonnaise n'est ainsi peut-être pas finie pour Gomis...
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