le 09/08/2013 à 15h14

Transfert : à Bordeaux, ça coince pour la prolongation de Carrasso

Carrasso a encore envie de s’éclater pendant quatre saisons.
Alors que la prolongation de contrat du gardien des Girondins de Bordeaux était pratiquement actée fin juillet, Cédric Carrasso a indiqué que rien n'était encore signé. Le portier bordelais a expliqué la cause du blocage : la durée du contrat.

Avec les seuls départs de Benoît Trémoulinas (au Dynamo Kiev) et d'Anthony Modeste (à Hoffenheim) pour les arrivées de Jérémie Bréchet (Troyes) et d'Orban (Tigre, Argentine), le mercato des Girondins de Bordeaux est comme prévu relativement calme.

Carrasso veut deux ans, Bordeaux ne lui en offre qu'un

Il est en revanche beaucoup plus tendu concernant les prolongations de contrat des joueurs du groupe actuel. C'est notamment le cas pour le gardien Cédric Carrasso, qui ne parvient pas à se mettre d'accord avec sa direction sur la durée de son nouveau bail, lequel court toujours jusqu'en juin 2015.

«Il n'est pas prévu que je prolonge dans l'immédiat. Les Girondins me proposent un an de plus, et moi j'en veux deux» , a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Equipe. A 31 ans, il clame son désir «de s'éclater pendant quatre saisons encore» sur les pelouses et ne comprend pas qu'un terrain d'entente n'ait toujours pas été trouvé.

«j'ai besoin d'un projet au haut niveau, pas pour faire du tourisme»

«Comme je pense que c'est mon dernier grand contrat, j'ai besoin d'un projet. Mais au haut niveau, pas pour faire du tourisme. J'aimerais entrer dans le nouveau stade avec une équipe qui a évolué trois ou quatre ans ensemble, en créant une ossature avec les jeunes qui montent et en recrutant des joueurs intéressants. Aujourd'hui, je suis toujours dans le flou. C'est ce qui me dérange, je suis un affectif, j'ai besoin de ce feeling pour avancer» , a-t-il ajouté.

Ce dossier, comme celui des prolongations de contrat de Grégory Sertic et Henri Saivet se heurte à la nécessité pour le club bordelais de diminuer sa masse salariale et de revenir à une certaine stabilité financière. «On discute avec eux, on a évolué plusieurs fois mais on ne peut pas céder sur tout» , a indiqué le président Jean-Louis Triaud. Pour l'heure, il n'est pas question d'un quelconque clash. «Je ne me braque pas» , rassure Carrasso mais la négociation promet d'être plus serrée que jamais.

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Par Ludovic Petrognani, le 09/08/2013 à 15h14
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