Transféré au FC Séville cet été contre 10 millions d'euros, l'attaquant Kevin Gameiro est revenu sur les raisons de son départ du Paris SG. L'ancien Lorientais garde une dent contre Carlo Ancelotti.
Valence, la goutte de trop
«Quand Ancelotti est arrivé, en décembre 2011. Avant, je jouais, je marquais. Avec lui, ça a été très dur mentalement. Surtout que lorsqu'on me donnait ma chance, je marquais. Mais à Paris je n'étais pas considéré» , a-t-il regretté dans les colonnes du journal Le Parisien.
Mais pour lui, le coup de grâce est survenu le 6 mars dernier, lors du huitième de finale retour de Ligue des Champions face au FC Valence (1-1). «Ibrahimovic est suspendu et j'apprends le matin que je ne suis pas titulaire. Pour la première fois, je suis allé lui dire ce que je pensais» , a-t-il raconté.
Blanc a été franc
Malheureusement pour lui, l'arrivée de Laurent Blanc sur le banc à la place d'Ancelotti n'a pas changé la donne, d'autant moins que le PSG a recruté Edinson Cavani. «Au moins, le coach a été franc. Il m'a dit qu'il y avait deux grands attaquants et que j'étais le choix numéro 3. Je ne voulais pas jouer dix minutes par match et revivre le même truc que la saison dernière» , a conclu Gameiro.
A l'image de Mamadou Sakho, l'arrivée d'Ancelotti a été synonyme de relégation sur le banc, ce qui a abouti à sa non-convocation en équipe de France pour l'Euro 2012. Après deux saisons chaotiques à Paris, Séville lui permettra-t-il de revenir sur le devant de la scène ? Peut-être un début de réponse dès dimanche face à l'Atletico Madrid, pour la reprise du championnat espagnol...
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