Le PSG n'a toujours pas décroché de succès en L1 mais l'égalisation splendide de Cavani (86e), un enchaînement crochet-frappe enroulée en pleine lucarne, est peut-être de nature à réveiller une équipe qui n'avait pu que rapporter un nul poussif de son premier déplacement à Montpellier (1-1).
Le public parisien espérait une réaction et voulait surtout voir à l'oeuvre la paire Cavani-Ibrahimovic. Il aura été servi bien que l'ouverture du score des Corses par Benoît Pedretti a jeté un froid en début de match (9e). Mais en quelques éclairs, il aura pu goûter aux prémices et aux promesses de l'alléchante association entre El Matador, plus gros transfert de l'histoire du championnat (64 millions d'euros), et Ibra.
La paire Cavani-Ibra en rodage
Paris a encore beaucoup de travail pour planer sur le championnat comme la saison dernière. Le binôme Cavani-Ibra est encore en rodage et les deux hommes, qui ont très peu combiné ensemble, cherchent manifestement leurs repères. Ibrahimovic reste cependant un poison constant pour les défenses et a sollicité à de nombreuses reprises Guillermo Ochoa (7e, 21e, 34e), le gardien d'Ajaccio. Avant sa réalisation, Cavani, qui s'était contenté d'une vingtaine de minutes de jeu à Montpellier, se sera principalement montré dangereux sur des têtes (38e, 48e, 59e) mais il a été l'homme de la soirée côté PSG avec son but magnifique, sur lequel il est revenu après la partie.
«Tout est dans le mouvement. Ce sont des choses que l'on fait presque naturellement, sans réfléchir. C'est mon premier but et il est joli en plus. Mais ça ne sert pas à grand-chose si on ne gagne pas au bout. Au moins, il nous a permis d'y croire», soulignait l'ancien buteur du Napoli. L'Uruguayen tentera de trouver à nouveau le chemin des filets dimanche à Nantes lors de la 3e journée de Ligue 1.
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