«S'il faut passer par les barrages, on affrontera ça. Il faudra être des hommes avant tout et gagner ces barrages», lâchait Franck Ribéry après le triste match nul de l'équipe de France en Géorgie (0-0). Victorieuse en Finlande dans le même temps (2-0), l'Espagne, qui compte aujourd'hui 3 points d'avance sur les Bleus, devrait logiquement terminer en tête du groupe I.
Avec les réceptions de la Biélorussie puis de la Géorgie les 11 et 15 octobre prochains, pour finir ces qualifications, la Roja devrait tranquillement s'envoler pour le Brésil et la Coupe du monde. A priori, les Tricolores n'ont eux plus besoin que d'une victoire, en Biélorussie mardi, ou contre la Finlande le 15 octobre, pour s'assurer une place de barragistes.
Un système de têtes de série ?
Rappelons que les premiers des neuf groupes sont directement qualifiés pour le Mondial brésilien. Les huit meilleurs deuxièmes se disputeront les quatre dernières places qualificatives dans la zone Europe lors des barrages les 15 et 19 novembre. Le groupe I comptant une équipe de moins que les autres, le calcul des classements des groupes A à H se fera donc en écartant les résultats des deuxièmes contre les derniers.
Sauf résultats très défavorables, une victoire devrait suffire aux Bleus pour être barragistes. Au vu des classements actuels, les potentiels adversaires des hommes de Didier Deschamps devraient être la Croatie, la Bulgarie (ou Rép. Tchèque ou Danemark), la Suède, la Roumanie (ou Hongrie ou Turquie), la Norvège, la Russie (ou le Portugal), la Grèce (ou Bosnie-Herzégovine) et le Monténégro (ou Ukraine).
Si la méthode utilisée lors du tirage au sort n'a pas encore été dévoilée, il est probable que la FIFA instaurera un système de têtes de série, ce qui devrait permettre à la France d'éviter les plus grosses équipes, comme la Croatie et la Russie (ou le Portugal) notamment.
+ Résultats et classements des éliminatoires.
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