66e minute de jeu dimanche, la Juventus Turin mène alors 2-1 face à l'Hellas Vérone. Moment choisi par Antonio Conte pour remplacer Andrea Pirlo par Claudio Marchisio. Agacé, le meneur de jeu de la Vieille Dame rentre directement au vestiaire, sans passer par le banc de touche de son équipe.
Deux jours après les faits, l'entraîneur des Bianconeri ne décolère pas. «Le prochain qui ne s'assoit pas sur le banc après un remplacement sera sanctionné d'une amende et sera exclu du groupe pendant un mois», a prévenu Conte. Et peu importe si le coupable se nomme Pirlo ou Ogbonna, pour citer un élément turinois moins expérimenté et au palmarès bien moins fourni.
La Juve veut diminuer fortement son salaire
Mais à en croire Tuttosport, le fait d'être remplacé par Marchisio ne serait pas à l'origine de la bouderie de Pirlo. Le problème serait ailleurs. Alors que son contrat expire en juin 2014, l'ancien Milanais n'a toujours pas prolongé avec les Bianconeri. Si les discussions se poursuivent, les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente sur le plan financier.
La Juve veut prolonger son stratège jusqu'en 2015, voire jusqu'en 2016, mais avec un salaire sensiblement revu à la baisse. Mais Pirlo n'est pour l'heure pas enclin à faire de gros sacrifices financiers pour poursuivre sa carrière dans le Piémont. Aujourd'hui âgé de 34 ans, le champion du monde 2006 ne représente pas l'avenir pour une Vieille Dame qui ne souhaite pas prolonger son maître à jouer aux mêmes conditions salariales qu'actuellement, à savoir 4 millions d'euros annuels.
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