le 26/09/2013 à 10h29

Bordeaux : une position de relégable cruelle mais pas volée, Triaud enrage, Gillot désabusé...

F. Gillot recherche la bonne formule
Bordeaux pensait pouvoir lancer sa saison une fois passés les matchs face aux gros bras du championnat (Monaco, Paris et Saint-Etienne). Finalement, les Girondins n'ont toujours pas réussi à décoller. Le nul (0-0) concédé face à Reims mercredi soir a plongé les hommes de Francis Gillot dans la zone rouge...

«On n'a pas le droit de perdre les matchs contre Reims et Evian, on n'a même pas le droit à un match nul» avait prévenu Jean-Louis Triaud. Quelques heures plus tard, son équipe était accrochée à domicile par Reims (0-0) au terme d'un match d'une grande médiocrité.

J.-L. Triaud - «affligeante»

Une nouvelle contre-performance ennuyeuse sur le plan comptable (Bordeaux est 18e avec 6 points en 7 matchs) mais aussi en termes de jeu, ou plutôt d'absence de jeu. «Si on regarde le classement, ce n'est pas terrible, mais c'est moins grave que si on était à la 37e journée» , a tenté de positiver Triaud après la rencontre.

«Cela dit, j'ai du mal à comprendre comment on peut livrer une première période aussi affligeante et se mettre à jouer, enfin, seulement après la pause. Je n'ai pas vu mes joueurs faire quelque chose ensemble pendant cette période, c'est quand même la base d'un sport collectif» , a ajouté le président des Girondins, des propos rapportés par Sud Ouest.

Gillot aurait pu changer 6 ou 7 joueurs à la mi-temps

Un effectif qui s'amenuise qualitativement mercato après mercato en raison de difficultés financières, des joueurs sur courant alternatif capables de bien jouer parfois, de déjouer souvent, un niveau de jeu globalement faible, un entraîneur fataliste qui n'hésite pas à tacler publiquement ses joueurs... Les Girondins semblent partis pour vivre une saison compliquée.

Le premier match de l'exercice, face au PSG lors du Trophée des Champions, avait pourtant été porteur d'espoirs. Malgré la défaite (2-1), les Marine et Blanc avaient séduit dans le jeu et longtemps tenu tête aux champions de France. Mais depuis, plus rien... Une nouvelle fois, l'entraîneur Francis Gillot est désabusé.

«A la mi-temps, j'aurais pu changer 6 ou 7 joueurs pour essayer de changer la tendance. Les deux» qui sont sortis, Marc Planus et Ludovic Obraniak, «n'étaient pas nécessairement les deux plus mauvais. Un match, pour le gagner, il faut le jouer pendant 90 minutes quand on est professionnel» , a-t-il râlé. Avec une seule victoire au compteur et une position de relégable, Bordeaux est désormais sous pression, avant le déplacement à Evian prévu samedi.

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Par Nicolas Lagavardan, le 26/09/2013 à 10h29
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