Promis à un brillant avenir en club et en sélection, Raphaël Varane s'impose déjà comme un maillon fort de la défense de l'équipe de France, du haut de ses 20 ans et 3 sélections ! Lors d'un entretien accordé au site officiel de la FIFA, le pensionnaire du Real Madrid est revenu sur plusieurs faits marquants de sa jeune carrière.
Le guide Mourinho
Au premier lieu desquels son transfert dans la capitale espagnole à l'été 2011. «La première idée, c'était que ça ne servait à rien et que je n'allais pas jouer. Puis en entendant le projet de l'entraîneur, ça a changé mon opinion. José Mourinho m'a convaincu. Il m'a dit que j'allais progresser, que j'allais goûter au très haut niveau et que ça ne pouvait qu'être positif pour moi» , a-t-il raconté.
Un discours positif qui a incité Varane à franchir le pas. Une décision qu'il ne regrette pas puisque Mourinho «a tenu sa promesse. Pendant les deux ans où j'ai joué pour lui, il a toujours respecté sa parole, et il a aussi toujours su me lancer aux bons moments.» Reste que s'intégrer au Real n'avait rien d'évident.
L'épaule de Zidane
Mais l'ancien Lensois a pu compter sur le soutien de Zinedine Zidane. L'actuel adjoint de Carlo Ancelotti l'a aidé à forcer sa nature timide pour aller vers ses coéquipiers, a confié le défenseur central des Bleus. C'est aussi lui qui l'a soutenu durant sa période d'indisponibilité ces derniers mois. «Zizou a été important dans cette période. Il a vu pendant le stage de pré-saison que je m'impatientais un peu, et il a su me calmer et m'apaiser, comme il sait bien le faire» , a-t-il ajouté.
Une blessure qui l'a notamment empêché de participer à la conquête du titre mondial avec l'équipe de France U20. «J'aurais bien aimé être avec eux. Je les ai regardés, et j'étais fier et content pour eux. J'étais très heureux de voir les joueurs de ma génération représenter ainsi notre pays» , a-t-il affirmé, non sans une pointe de regrets de ne pas avoir pu faire partie de l'aventure.
Le modèle Thuram
Désormais rétabli, Varane espère pouvoir marcher dans les pas d'un certain Lilian Thuram, son modèle et recordman de sélections en Bleu (142 sélections). «Je regarde beaucoup les joueurs à mon poste. Mais s'il faut sortir un nom, je dirais que mon modèle, c'est Lilian Thuram.» Pour ce qu'il dégageait sur le terrain et tout ce qu'il a fait dans sa carrière.
«J'adorais son enthousiasme, son abnégation, son envie, sa combativité. J'aime aussi beaucoup sa personnalité et son charisme» , a-t-il expliqué. Souhaitons à Varane une carrière aussi longue et couronnée de succès en équipe de France. A commencer, espérons le, dès l'été prochain au Brésil...
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