Ces dernières années, l'Olympique Lyonnais n'a pas eu les moyens de flamber sur le marché des transferts. Le temps où le club rhodanien recrutait à coups de millions d'euros est révolu et l'heure est désormais aux économies. Pour cela, les Gones ont décidé de miser sur la jeunesse de leur centre de formation et de vendre leurs plus gros salaires.
Les finances toujours dans le rouge
Un choix qui a permis à l'OL de réduire ses pertes sur l'exercice 2012-2013, qui s'est clôturé le 30 juin dernier. Le déficit enregistré s'élève tout de même de 20 millions d'euros, mais il est en baisse par rapport à la saison précédente (28 M€). Lyon enregistre cependant des pertes pour la quatrième année consécutive, et celles-ci s'expliquent notamment par la non-qualification pour la Ligue des Champions. Dans le même temps, le chiffre d'affaires (136,7 M€) est en baisse de 6%.
L'OL a notamment enregistré une baisse des recettes de la billetterie (-30%) et des droits TV (-28%), mais les recettes liées aux ventes de joueurs sont en hausse de 138% ! Les départs des meilleures valeurs marchandes depuis deux saisons étaient donc bien une réelle nécessité pour les Gones, malheureusement pour des supporters une nouvelle fois inquiets après le mauvais début de saison de leur équipe, qui occupe actuellement la 14e place de Ligue 1.
Aulas très ambitieux
Jean-Michel Aulas n'est cependant pas inquiet. Pour le président de l'OL, cette période difficile n'est qu'une étape avant de retrouver les sommets. Avec la construction du nouveau stade, qui appartiendra au club, JMA annonce des jours meilleurs. «Cette saison et la prochaine vont être les plus dures. On fera le dos rond. Mais je n'ai aucun doute. On est sur l'autoroute. Pour l'instant, on est au péage, car on a payé notre stade» , a-t-il confié à France Football.
Le patron lyonnais va même plus loin puisqu'il estime que Lyon sera bientôt capable de rivaliser avec les deux ogres de la Ligue 1, le Paris SG et l'AS Monaco, avec l'instauration du fair-play financier. «L'OL est à la veille d'une prédominance sur le modèle économique français. Bientôt, on luttera à armes égales avec Monaco et Paris et les autres clubs européens qui vont devoir s'adapter aux nouvelles règles édictées par l'UEFA. A l'horizon 2016, l'objectif est d'être dans les trois premiers du championnat de manière stabilisée. Mais dans le fair-play...» , a-t-il lancé.
Des départs à prévoir
Suffisant pour rassurer les supporters ? Pas sûr. Surtout que des joueurs pourraient encore faire leurs valises. «Il peut y avoir un certain nombre de ventes. Ça fait partie du plan d'apurement des résultats. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas d'acquisition. Mais tant que le stade n'est pas opérationnel, on n'ira pas dans des achats à très haut niveau» , a indiqué Aulas dans des propos rapportés par RMC. Les fans de l'OL vont devoir se montrer patients...
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