le 22/10/2013 à 09h01

Equipe de France : l'affaire Evra, "pas la fin du monde" pour Le Graët

Même s'il cherche à la dédramatiser, Noël Le Graët se serait quand même bien passé de cette nouvelle affaire...
Noël Le Graët a prévu de rencontrer rapidement Patrice Evra afin de lui demander de s'expliquer après son interview accordée à Téléfoot. A l'image de Didier Deschamps, le président de la FFF regrette les propos de l'international tricolore mais estime que ce n'est «pas la fin du monde». Le Mancunien pourrait néanmoins être sanctionné.

Dès dimanche soir, la FFF annonçait par le biais d'un communiqué avoir convoqué Patrice Evra pour lui demander de s'expliquer après son interview accordée à Téléfoot. Noël Le Graët souhaite en effet comprendre comment le latéral gauche de l'équipe de France a pu dégoupiller ainsi. S'il ne veut pas en faire une affaire d'état, le président de la Fédération reconnaît néanmoins que des sanctions pourraient être prises à l'égard du Mancunien.

«La Fédération regrette ces propos qui n'ont pas de sens. (...) Quel que soit le moment, il ne faut pas le faire, mais là, ce n'était pas le bon moment. Donc, on va l'inviter à venir nous voir dans les délais les plus courts. (...) On a besoin de bavarder avant de prendre une décision», explique Le Graët à l'AFP.

«C'est un écorché vif»

«La Fédération doit passer par une commission, quelle qu'elle soit. Si on devait choisir, ce serait aujourd'hui celle de l'Ethique plutôt. Mais on doit discuter avec lui, répète Le Graët. Je préfère m'engager sur rien parce que c'est quelqu'un que j'aime bien. Je le connais bien et on le voit dans l'interview, il est complètement à bout de nerfs. Il est difficile à contrôler et avec ses mots, il a dit ce qu'il pensait. Ce n'est pas bien, il n'aurait pas dû le faire. C'est un écorché vif.»

«Cela m'est arrivé d'être mal traité sur un plateau, je ne vais pas enquiquiner les gens le lendemain, poursuit le président de la FFF. C'est aussi la vie. Quand on est un personnage public, on peut se tromper dans les mots. Il vient de déraper, mais ce n'est pas la fin du monde.»

«Qu'il y ait trois ou quatre siffleurs de plus ou de moins...»

Mais le dirigeant regrette-t-il ce dérapage alors que la cote de popularité de l'équipe de France est déjà au plus bas ? «Ecoutez, vous avez vu d'où on vient. Franchement, qu'il y ait trois ou quatre siffleurs de plus ou de moins, ce n'est pas mon problème, assure Le Graët. Il y a 22 joueurs avec leurs humeurs et leurs caractères et il ne faut pas en faire des affaires d'Etat. C'est une petite affaire.»

Mais une affaire de plus malheureusement...

Que pensez-vous des déclarations de Le Graët ? Evra doit-il être sanctionné ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique Commentaires ci-dessous.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 22/10/2013 à 09h01
Ça a fait le BUZZ actuellement