«Il faut accorder aux fédérations africaines et asiatiques la place qu'elles méritent. Les Européens et les Sud-Américains ont la majorité des places pour la Coupe du monde alors qu'ils ont moins de fédérations que l'Afrique et l'Asie. Ce n'est pas normal que l'Afrique n'ait que cinq places», avait déclaré Sepp Blatter vendredi dans le magazine de la FIFA. Des propos repris en échos par son meilleur ennemi Michel Platini.
Si le président de l'UEFA et son homologue de l'instance internationale sont rarement d'accord, ils pourraient en effet s'entendre sur un point. Celui prévoyant l'augmentation du nombre d'équipes des continents africain et asiatique à la Coupe du monde. Mais si le Suisse propose de diminuer le nombre de formations européennes, le Français, lui, serait plus enclin à augmenter le nombre d'équipes participant aux phases finales à partir de 2018.
Platini d'accord avec Blatter mais...
«Je suis totalement d'accord avec Sepp Blatter, nous avons besoin de plus d'équipes africaines et asiatiques. Mais plutôt que d'enlever des équipes européennes, nous devrions aller jusqu'à 40 équipes. On pourrait ajouter deux africaines, deux asiatiques, deux américaines, une d'Océanie et une européenne. Cela ferait huit groupes de 5 équipes. Et selon nos études, cela ne rajouterait que trois jours de compétition à la Coupe du monde», a-t-il plaidé dans les colonnes du journal The Times.
La forme actuelle permet à la zone Europe de présenter treize nations et à l'Amérique du Sud de qualifier cinq à six équipes (selon l'issue des barrages). L'Afrique bénéficie de cinq places, l'Amérique du Nord de trois à quatre et l'Océanie d'une seule. Après avoir élargi la phase finale de l'Euro 2016 à 24 équipes, l'ancien capitaine de l'équipe de France permettra-t-il à huit équipes supplémentaires de participer à la grande fête du football ? Affaire à suivre...
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